Effet placébo et pouvoir de l’esprit

Transmis par Joeliah le 5 - avril - 2013

Michel Dogna : L’EFFET PLACEBO EST LA PREUVE SCIENTIFIQUE DU POUVOIR DE GUÉRISON DE L’ESPRIT

Lorsqu’on parle Placebo, c’est généralement dans un sens péjoratif, comme s’il s’agissait d’un remède pour hypochondriaques (malades imaginaires). Les fanatiques RBB (rationalistes bêtes et bornés) de la médecine orthodoxe s’attachent par ailleurs à taxer de placebo toutes les médecines naturelles, même si elles ont fait leurs preuves depuis des siècles, voire des millénaires (on défend son fond de commerce !…)

La recherche pharmaceutique admet pourtant et prend en compte ce phénomène de soulagement ou de 7843558_sguérison spontanés puisqu’elle établit dans ses protocoles des essais dits « en double aveugle » avec de vrais et de faux remèdes codés et mélangés où les soignés ne savent pas ce qu’ils prennent et les soignants ne savent pas ce qu’ils donnent. Ceci signifie qu’il est admis officieusement que non seulement la croyance positive du soigné peut le soulager, mais que la croyance positive du soignant peut se transmettre par télépathie dans le métabolisme du soigné. En clair on peut conclure que le placebo est une guérison par voie psychique auto induite ou téléchargée de l’extérieur.

Cela marche aussi avec des animaux, et ceux qui ont eu à soigner des animaux qu’ils aiment ont souvent à raconter des histoires d’effets placebo basés sur la confiance absolue de l’animal envers le maître, et la grande confiance de ce dernier dans son remède.

Il faut noter aussi qu’il existe un contre-placebo qui s’appelle « effet nocebo » et dont on ne parle jamais ; c’est l’expression de la pensée négative du soigné qui ne fait aucune confiance aux remèdes proposés, ou du soignant qui pense d’emblée que son malade est fichu d’avance malgré le traitement. Alors on peut imaginer les bras de fer pouvant exister entre le placebo du soigné et le nocebo du soignant, ou l’inverse.

Aussi, partant de ce concept, j’en profite pour faire remarquer qu’avec certains médecins ou thérapeutes, on ressort de la consultation déjà à moitié guéri et regonflés à bloc, alors qu’avec certains autres, il arrive qu’on en ressorte démoli, voire désespéré. Un malade est un être fragilisé psychiquement, il est donc souvent en état d’hypersensibilité à la suggestion. Ceci donne un grand pouvoir de manipulation au thérapeute qui de ce fait se pose inconsciemment en programmateur de vie ou programmateur de mort.

Au niveau du traitement de la douleur, des études ont montré qu’une intervention avec un placebo peut conduire à la production par l’organisme d’opiacés endogènes pour lutter contre la douleur. A l’inverse, l’injection d’un antagoniste de la morphine (le naloxone) stoppe l’effet antidouleur du placebo. Selon le psychiatre Jean-Jacques Aulas, « toutes les études montrent que si les placebos n’atteignent jamais le niveau d’effet antidouleur de la morphine, ils sont cependant compétitifs. Une injection de morphine réduit de 50 % la sensation douloureuse chez 75 % des patients traités. Le placebo fait presque aussi bien, divisant par deux cette sensation douloureuse chez 50 % des malades.»

Afin d’illustrer jusqu’où peut aller l’effet Placebo, je ne résiste pas à narrer cette étonnante histoire que m’a raconté Marcel Violet, l’inventeur du fameux dynamiseur à la cire d’abeille (tellement efficace qu’il a été interdit depuis longtemps). Un jour il reçut un coup de téléphone d’un homme qui lui dit : « Voilà, j’ai un cancer de l’intestin phase 4, mon seul espoir est de trouver un très bon chirurgien pour m’opérer. Je me suis permis de vous contacter car connu comme vous êtes, vous avez probablement de nombreuses relations ». Marcel Violet lui répondit qu’il avait un ami chirurgien en qui il ferait totale confiance en cas de besoin pour lui-même. Rassuré, l’homme prit rendez-vous avec le dit chirurgien.

11695919_sPar amitié, Marcel Violet fut invité à assister à l’opération. Une fois l’abdomen du patient ouvert, le chirurgien fit silencieusement une grimace devant les dégâts aux intestins, et renonça d’investiguer plus loin inutilement. On referma soigneusement le tout, et au réveil, il fut déclaré à l’homme que l’opération avait été bien réussie, et qu’il pourrait sortir très prochainement.

L’homme rentra chez lui, et Marcel Violet l’oublia, pensant qu’il était probablement mort…jusqu’au jour où, quelques mois après, il reçut un coup de fil du monsieur en question qui lui dit :  » Voilà, j’ai fait tous les tests, je suis complètement guéri. Je voudrais envoyer un cadeau de remerciement à votre ami chirurgien, mais je ne connais pas son adresse… »

N’est-ce pas une belle illustration du pouvoir de l’esprit et de la croyance absolue par la confiance totale ? Les guérisons miraculeuses ne sont-elles pas tout simplement du super placebo ? Moralité, quand un malade croit dur comme fer à un traitement que vous considérez comme bidon ou un médecin que vous pensez être un charlatan, ne cassez pas sa bouée de sauvetage virtuelle, le placebo qui peut-être lui donnera une chance d’AUTO-GUERISON PLACEBO !

Alors lorsqu’un RBB vous dit par exemple que l’homéopathie n’est que du placebo, répondez « Qu’importe l’essentiel c’est que çà marche ! »

Une dernière curiosité confirmant la puissance du placebo : lors des essais en double aveugle de nouveaux médicaments, ceux qui tombent (sans le savoir) sur des ersatz présentent la plupart du temps des effets indésirables connus du vrai produit.

Michel Dogna
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