Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur.
Je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.
J’aurais beau parler toutes les langues, celle des hommes et celle des anges, s’il me manque la charité, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer tous mes biens aux affamés, j’aurais beau livrer mon corps aux flammes, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien de malhonnête ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est mal mais il trouve sa joie dans ce qui est juste ;
il supporte tout, il excuse tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour ne disparaît jamais.
Les prophéties ? Elles seront abolies.
Les langues ? Elles prendront fin.
La connaissance, elle sera abolie.
Car notre connaissance est limitée et limitée notre prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.
Devenu homme, j’ai mis fin à ce qui était propre à l’enfant.
A présent nous voyons dans un miroir et de façon confuse, mais alors, ce sera face à face.
A présent ma connaissance est limitée, mais alors je me connaîtrai comme je suis.
Maintenant donc ces trois là demeurent , la Foi, l’Espérance et l’Amour, mais l’Amour est le plus grand.
Saint Paul, 1ère épitre aux Corinthiens chapitre 13