par John Smallman le 23/10/2011
Alors que l’époque de l’humanité perdue dans l’illusion de son collectif et de la réalité physique imaginaire arrive à sa fin, continuez à vous concentrer sur votre intention de changer vos attitudes manquant d’amour en un amour divin inconditionnel et sans distinction, et pratiquez-le à tout moment, lui permettant de guider toutes vos pensées, paroles et actions. C’est la manière la plus profonde et la plus efficace de vous préparer à votre grandiose éveil. Tant que vous ne relâcherez pas les attitudes de jugement et de blâme, et tant que vous n’arrêterez pas de nourrir le désir de voir ceux que vous estimez vous avoir offensé, blessé, spolié ou trahi, être condamnés et punis pour leurs méfaits, vous ne vous éveillerez pas.
La raison à cela est que tant que vous maintenez ces croyances vous vous sentirez totalement déplacés et extrêmement mal à l’aise – voire trahis ! – là où tout le monde est aimé inconditionnellement. Il vous semblerait donc injuste que ces «misérables, ces êtres égoïstes qui vous ont si cruellement blessé » puissent être acceptés par Dieu avec amour et sans aucune réserve. C’est aussi simple que cela. L’amour est une acceptation sans discernement et englobe tout, mais les attitudes manquant d’amour exigent la séparation d’avec ceux qui sont jugés mauvais, ou pécheurs. Ce serait une discordance totale, un état d’incompatibilité totale, et vous ne pourriez pas supporter d’être là!
Le jugement est une projection, une dissociation, une activité de destitution, par laquelle quelqu’un qui se sent coupable ou indigne tente de détourner et de mettre à distance son état de peur en concentrant son attention sur les méfaits des autres, et d’appeler ainsi, avec jubilation, l’attention sur les autres. La condition sous-jacente de quelqu’un qui se comporte de cette manière est celle d’un être malheureux et amer qui a peur et redoute que ses propres délits soient découverts. La plupart des humains ont vécu des situations où ils se sont sentis très malheureux, et être en présence de quelqu’un qui se sent exalté et heureux ne fait qu’intensifier ce sentiment, leur seul désir alors est d’être ailleurs! Être au Ciel, dans la Réalité, tout en ressentant le besoin d’être séparé de ceux perçus comme inacceptables serait atrocement douloureux.
La solution à ce dilemme est le pardon. C’est pourquoi les problèmes non résolus de chacun explosent depuis leur inconscient pour être reconnus et libérés. Chaque être humain a des problèmes non résolus – ils font partie de la condition humaine – et ils ne peuvent plus rester cachés et inavoués. Le déni a été un outil très précieux pour l’humanité, car il a permis à ceux qui étaient dans la douleur de s’en distraire et de se concentrer sur la survie. Cependant, il arrive un moment où ce qui a été refusé doit être affronté et résolu. Souvent, le déni implique un sens intrinsèque de l’indignité qui a été confirmé et renforcé durant la petite enfance, l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte par les parents, les pairs, les moeurs culturelles, et les autorités religieuses et étatiques. Cela peut être assez dévastateur pour un individu, d’où la nécessité du déni.
Au fur et à mesure que l’adulte continue de grandir et de gagner en sagesse du monde et en expérience, il devient évident que la plupart des autres sont aussi coupables d’honteuses habitudes et de croyances identiques ou similaires. Cela peut conduire à une épiphanie où l’individu se rend compte qu’il n’est pas anormal, et qu’il n’y a nul besoin de se sentir honteux ou, inversement, cela peut conduire à un besoin encore plus fort pour le déni, en acceptant que lui et les autres sont en effet des gens honteux. De toute façon, ces questions doivent maintenant être abordées et libérées, ce qui explique pourquoi pratiquement tout le matériel canalisé souligne et re-souligne que vous êtes, chacun de vous, de parfaites créations divines infiniment et éternellement aimées de Dieu, et qu’il n’y a pas d’exception à cette Vérité divine.
Alors acceptez cette vérité, embrassez-la, sachez que vous n’êtes pas un corps avec toutes les insuffisances et les limites que cela implique, et pardonnez-vous pour tout, chaque faute, péché, ou crime que vous pensez avoir commis – ils n’ont jamais existé car votre état actuel est illusoire ! Vous êtes tous divinement aimés parce que vous êtes les enfants parfaits de votre Père, et donc, il est fou de ne pas vous pardonner et vous aimer. Et quand vous vous pardonnerez, comme vous le désirez, vous vous retrouverez à pardonner et à accepter les autres – éventuellement sans distinction- et vous serez alors prêts à vous éveiller. Alléluia !
Avec tout mon amour, naturellement,
Saul.
Page originale traduite par Christine du site http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com
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