L’humanité va s’éveiller, et vous, porteurs de Lumière, le savez. Centrez-vous sur ce savoir, sur cette certitude, parce que vous êtes en train de la faire advenir. Vous éveiller est la Volonté de Dieu et la vôtre, par conséquent c’est la seule issue possible et disponible. Quand vous concentrez votre attention sur l’atteinte de votre destination divine, la lumière que vous portez brûle plus vivement, permettant de montrer le chemin aux autres. Vivre avec l’amour et l’acceptation dans vos cœurs intensifie la force du champ d’énergie divine vous embrassant tous, et sape davantage les fondations de l’illusion qui s’effritent.
Au plus profond de chaque cœur humain se trouve le désir d’aimer et d’être aimé. Parce que vous avez tous été créés par l’Amour, l’Amour est votre état naturel, et la Flamme d’Amour, placée là au moment de votre création, est inextinguible. Vous l’avez cachée lorsque vous avez choisi de faire l’expérience de l’illusion de la séparation de votre père, mais maintenant, l’inopportunité de ce choix et la souffrance que cela a causé, font qu’elle ne peut plus rester cachée. Votre capacité à nier la Réalité s’affaiblit, parce que l’intensité de l’amour divin qui vous embrasse tous sape votre résolution à croire en votre séparation d’avec Dieu.
Vous n’avez jamais été séparés de Dieu, car un tel état d’existence est impossible. Sans Dieu il n’y a rien, car il englobe tout ce qui existe, et il n’y a pas d’autre endroit, état ou potentiel d’existence hors de la Réalité qui est infinie, illimitée, sans commencement ni fin, et éternelle. Et parce qu’Il est Amour inconditionnel il n’y a que la joie, l’extase, le bonheur – tout autre état que vous expérimentez, autre que ceux-là, est impermanent, transitoire et illusoire. S’éveiller c’est devenir conscient, connaître et expérimenter la gloire de Dieu avec Qui vous êtes Un, éternellement. En raison de cela votre expérience de l’illusion n’a été que momentanée, même s’il vous semble être pris en elle depuis d’incalculables éons. L’étonnement que votre éveil vous apportera sera au-delà de votre imagination, car c’est au-delà de la petitesse, de l’isolement et de l’illusion, et donc inimaginable.
En ce moment même, dans l’éternel présent où vous avez toujours votre existence, vous êtes totalement éveillé dans l’éclat infini de la Présence de Dieu. La seule raison pour laquelle vous ne le ressentez pas c’est parce que vous avez choisi de construire l’illusion, de vous enfermer en elle, et avez refusé d’en sortir. Elle n’est pas plus substantielle qu’une bulle de savon, mais la puissance de votre pensée, qui vous est donnée par votre Père, vous permet de la maintenir dans une forme qui semble vaste, solide et substantielle. Mais votre croyance en elle s’affaiblit tandis que votre science montre de plus en plus clairement que rien de solide n’existe, qu’il y a seulement de l’énergie constamment en mouvement et en constante évolution. C’est difficile à accepter pour vous, et très troublant. Néanmoins, il vous sera impossible de maintenir votre croyance en l’irréalité que vous avez construite depuis si longtemps. Au plus profond de vous, vous ressentez cela avec excitation et plaisir. Ce sentiment, cette connaissance intérieure, apporte de brèves poussées d’attente impatiente à votre conscience, apparemment sans raison, qui sont édifiantes et stimulantes.
Croire en votre unité les uns et les autres avec votre Créateur est réconfortant, stabilisant, libérateur, et séduisant, mais le connaître et en faire l’expérience est bien au-delà de la portée de votre imagination si limitée, alors que vous vous accrochez encore impuissants et craintifs à votre état illusoire d’irréalité. Cet état d’appréhension craintive ne peut pas et ne va pas durer. Vous commencez à exercer vos doigts doucement et soigneusement en vue de libérer votre prise éperdue sur quelque chose qui n’est pas là. Dans votre état de rêve vos ongles ne creusent plus si férocement les paumes de vos mains. L’éveil est proche, le rêve tire à sa fin et disparaîtra dans la luminosité étonnante du jour éternel de Dieu.
Avec tout mon amour,
