Il était une fois… dans une clairière ensoleillée, une petite chenille qui voulait être un papillon.
Malheureuse de sa condition, elle alla à la rencontre de tous les êtres des environs pour les interroger.« Bonjour madame la pierre ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.
« Je ne sais pas, je suis une pierre ! » répondis la pierre. « Mais j’ai le pouvoir d’accueillir ta peine », répondit elle encore. Alors, la chenille pleura. Soulagée mais encore soucieuse, elle invoqua la pluie.
« Bonjour, madame la Pluie ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.
« Je ne sais pas, je suis la Pluie ! Mais je peux te laver et te rafraîchir ». Alors, la chenille se roula sous les gouttes qui tombaient d’une averse bienfaisante, puis se sécha au soleil.
« Dis moi, Soleil, toi qui sait faire tant de bien, que dois-je faire pour être un papillon ? »
« Je ne sais pas, je suis le Soleil, et ma qualité est de donner de la lumière et de la chaleur ! ».
Le vent qui passait par là, lui souffla qu’il était bien trop pressé par tout le travail qu’il avait à accomplir, et que toute façon, il n’avait pas de solutions mais qu’il porterait la nouvelle partout où il passerait.Déçue, elle rencontra en chemin un criquet, puis une fourmi et encore un ver de terre, une mésange, une chouette, un hibou, un cochon, une vache, un cheval, un paysan, une lavandière.
Personne ne savait ce qu’elle devait faire, car aucun d’eux n’était une chenille.
Malheureuse de sa condition, elle alla à la rencontre de tous les êtres des environs pour les interroger.« Bonjour madame la pierre ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.
« Je ne sais pas, je suis une pierre ! » répondis la pierre. « Mais j’ai le pouvoir d’accueillir ta peine », répondit elle encore. Alors, la chenille pleura. Soulagée mais encore soucieuse, elle invoqua la pluie.
« Bonjour, madame la Pluie ! Que dois-je faire pour être un papillon ? » demanda t-elle.
« Je ne sais pas, je suis la Pluie ! Mais je peux te laver et te rafraîchir ». Alors, la chenille se roula sous les gouttes qui tombaient d’une averse bienfaisante, puis se sécha au soleil.
« Dis moi, Soleil, toi qui sait faire tant de bien, que dois-je faire pour être un papillon ? »
« Je ne sais pas, je suis le Soleil, et ma qualité est de donner de la lumière et de la chaleur ! ».
Le vent qui passait par là, lui souffla qu’il était bien trop pressé par tout le travail qu’il avait à accomplir, et que toute façon, il n’avait pas de solutions mais qu’il porterait la nouvelle partout où il passerait.Déçue, elle rencontra en chemin un criquet, puis une fourmi et encore un ver de terre, une mésange, une chouette, un hibou, un cochon, une vache, un cheval, un paysan, une lavandière.
Personne ne savait ce qu’elle devait faire, car aucun d’eux n’était une chenille.
Alors, las et affamée par tant de quête, elle se mit à dévorer chaque pousse, chaque feuille et toute verdure autour d’elle. Elle mangea et mangea encore. Enfin, complètement repue par ce gargantuesque repas, elle s’endormie et plongea dans un rêve sans fin. Un rêve heureux car plein de promesses et de transformations. Un rêve si fort qu’au moment de son réveil, elle se senti pousser des ailes… et à sa première inspiration, elle s’envola !
C’est pour cela que les papillons sont toujours heureux, parce qu’ils vivent le rêve de leur propre nature !
Et il en va ainsi pour tous les êtres de la terre, la terre elle-même, le soleil et chaque chose de l’univers.
Alors, remercions les papillons de nous le rappeler !
Serge Striff