L’un des principaux changements bénéfique que procure la libération de l’être et l’ouverture de conscience par la reprise de son respect, de sa valeur et donc de celle des autres, est celui de devenir maitre de ses choix et donc de pouvoir s’exprimer de manière responsable et de vivre une relation saine et positive avec tous les autres.
C’est un état d’esprit qui correspond pleinement à l’Humain nouveau, dans une conscience humanitaire pacifiée et unifiée.
Cet état d’être constructif, a un nom donné par un psychologue Andrew Salter : l’assertivité.
L’assertivité, c’est l’« affirmation de soi positive constructive et responsable, intelligente, adulte », c’est savoir s’affirmer sans agressivité :
c’est la base de la « communication non violente » (CNV).
Etre assertif, c’est savoir défendre ses droits tout en respectant ceux des autres.
L’assertivité permet de mieux s’intégrer au groupe, de faire évoluer les choses « dans l’intérêt et le respect de soi, mais aussi d’ autrui » : c’est la façon optimale de s’affirmer et d’exprimer sa personnalité (réduction des conflits… et du stress !).
Comment reconnaître l’assertivité ?
« Savoir dire non, savoir demander, oser s’exprimer… Une attitude, si elle est vraiment assertive, rapporte toujours un bénéfice. Surtout, on ne la regrette pas, quel qu’en soit le résultat. »
Elle suppose :
– humilité (l’humilité comme force tranquille) : « Je suis humain, je peux donc me tromper, je l’accepte et j’apprends de mes erreurs que je reconnais »,
– sens de la mesure, de la réplique (équilibre émotionnel), du dialogue, de la négociation et du savoir-faire (s’entraîner !…).
Elle exige :
– savoir critiquer (sans mépris ), savoir recevoir la critique ( calme, estime de soi, humour bienveillant, …),
– savoir exprimer clairement ses besoins… et comprendre ceux des autres,
– savoir se faire respecter sans heurter ni blesser ( autorité, tact…),
– pouvoir communiquer sans s’imposer ni s’effacer (« j’ai des choses à dire et je les exprime »),
– savoir communiquer de façon positive et responsable,
– savoir exposer son opinion de façon claire et précise (sans faux-fuyant), de manière directe mais non agressive.
– ne pas se laisser envahir par la peur de dire ou inversement par la colère,
– savoir sortir des jeux de pouvoirs,
– être respectueux et respectable, savoir développer la réciprocité,
– écouter ses émotions et sentiments, apprendre à les exprimer, reconnaître émotions et sentiments de son interlocuteur (empathie), etc…
En résumé, l’assertivité est une attitude à la fois d’affirmation de soi et de respect d’autrui.
Il s’agit d’assurer le respect d’autrui et celui de soi-même, l’affirmation de soi et l’humilité, la capacité à dire, autant que celle à entendre.
L’assertivité est l’attitude dans laquelle le partage de points de vue différents devient possible sans conflits.
Quant à la communication non violente (CNV) bienveillante ou assertive, c’est une méthode qui permet la communication respectueuse de soi et de l’autre, qui permet d’accroître la qualité de la relation et la compréhension mutuelle : il s’agit d’un processus complexe à utiliser avec discernement (il peut parfois être légitime et plus efficace de choisir la passivité ou l’agressivité).
Apprendre le comportement assertif (force tranquille) peut nécessiter chez certains un gros travail sur eux-mêmes.
Ce travail intérieur peut être grandement facilité s’il s’appuie sur des méthodes corporelles efficaces. Celles préconisées par DSS dans Guérir (médecine émotionnelle) feront participer le corps à tout travail intérieur de retraitement (comportement, cognition, analyse).
Source Guerir.org du docteur David Servan-Schreiber
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