Voici l’extraordinaire expérience de Soeur Emmanuelle : en 1993, après 22 ans passés dans les bidonvilles du Caire où la joie de vivre court de cabane en cabane, elle rentre en France.
Elle subit alors un choc terrible : la morosité court de demeure en demeure, on ne se regarde pas, on ne se parle pas, on ne se connaît pas.
Pendant ce temps, au Caire, la joie chante là où l’on vit sans eau, sans électricité, sans loisirs, mais dans la fraternité quotidienne.
« Bonheur, où loges-tu ?
Dans l’abondance des biens ou dans la relation, la fraîcheur du cœur à cœur ? »
Soeur Emmanuelle
Il est grand temps de réveiller cette fraternité, même en étant dans l’abondance car la vie nous donne tout. Il suffit de savoir ce que l’on veut et d’agir à partir du coeur et non de la peur.
Mais qui ose, aujourd’hui, aller sincèrement vers l’inconnu pour communiquer simplement, pour rire, plaisanter, partager un moment ?
Et si chacun faisait un pas…
Joéliah