Par Aurélia Ledoux : La mort n’est que la séparation apparente, mais non effective de deux plans d’existence.
Voici que ma tante me parle de nouveau, elle semble savoir à quel moment je suis disponible.
Je termine avec hâte ce que je fais pour l’écouter.
Je m’efforce de faire le vide dans ma tête. Il est un peu difficile de recevoir et de taper au clavier en même temps.
Leur pensée va bien plus vite par rapport à la notre, d’où un certain décalage et l’impression que j’éprouve parfois de noter à la vitesse d’un escargot !
Catherine est un peu impatiente, mais attend que je sois prête avec bonté.
Elle se trouve dans une sorte de verger. On dirait que c’est le printemps, la végétation est brillante de rosée.
« Je suis là. Je suis toujours là, sais-tu ?
Les êtres qui meurent ne partent pas complètement.
Nous partons juste de votre monde à vous.
Nous sommes là, dans la dimension supérieure, bien conservés et en pleine forme !
Quel contraste avec la morbidité des cérémonies funèbres et de tout ce qui s’ensuit !!!
La mort c’est la vie !
Pas besoin de pleurer, riez au contraire ! Tout est gai ici, tous les êtres sont d’excellente humeur, en particulier les anges qui nous accompagnent.
Il existe beaucoup d’êtres, beaucoup de Maîtres, qui se tiennent prêts à répondre à nos questions à la moindre sollicitation.
Tout nous est expliqué, on prend bien soin de nous dès qu’on arrive.
La famille des défunts vient à chaque fois les accueillir.
Personne n’est seul !
Tous ceux qui souffrent sont soignés psychiquement, cela prend du temps.
Je souffre moins, on m’a beaucoup aidée.
Cela va beaucoup mieux à présent.
Quelle joie de songer à tout cela, pas vrai ?
Alors, il faut se réjouir pour nous, ne pas trop pleurer.
Nous nous retrouverons.
C’est certain, dans un autre temps mais sous une autre forme, tous les êtres qui ont encore quelque chose à échanger se retrouvent par delà la mort.
La mort n’est rien, ce n’est que la séparation apparente, mais non effective de deux plans.
Cette limite se fissure bien, tu en as la preuve, sinon, comment pourrais-tu m’entendre ?
Comment pourrions-nous communiquer ?
Je sais que tu ne crois qu’à moitié à tout cela par moments, mais cela est !
C’est merveilleux, songes-y.
De plus en plus d’êtres capables de communiquer avec les défunts, mais pas seulement, voient et verront le jour.
Cela parce que l’homme doit pleinement assimiler que la mort n’est pas la fin, que les limites ne tiennent que par ses croyances infondées, qu’on lui met dans le crâne dès son plus jeune âge.
L’homme est un être volontairement limité dès l’enfance par ceux qui dominent, simplement parce qu’ils ont peur d’être évincés.
Le matérialisme rigoriste du monde de 3ème dimension tombe maintenant.
Et la vérité émerge, celle qui est propre à réveiller les cœurs et je dirai à révéler le meilleur de tout ce que vous êtes.
Les morts renaissent, ils peuvent renaître s’ils le désirent dans un nouveau corps.
Cette chance leur est donnée pour qu’ils s’améliorent.
Ils laissent la part la plus lourde d’eux mêmes ici-bas pour pouvoir transiter.
Cette part s’accroche à ceux qui se trouvent près du défunt au moment de son départ.
Il s’agit de fractures psychologiques intenses, de peurs, de pertes de repères, et aussi bien sûr d’enseignements profitables aux vivants.
Les dépositaires de cette connaissance, qu’ils soient proches, amis ou alliés, doivent arriver à faire avec au début.
Cela est un peu dur, car ils vont pendant quelques jours, voire quelques mois, manifester les traits de caractère du défunt.
C’est ce que d’autres nomment les égrégores.
De telles égrégores doivent bien sûr être transcendés, être purifiés, puis recombinés en autre chose.
Ensuite, le chemin atteint des sommets.
Ceux qui restent sont en mesure de s’imprégner de la connaissance acquise par les défunts.
Pourquoi je te dis cela maintenant ?
Parce qu’en ce moment beaucoup d’êtres perdent des proches.
Il leur est plus réconfortant de songer que nous poursuivons notre existence de l’autre côté et que nous leur avons laissé un petit quelque chose avant de partir, pas vrai ?
C’est mieux ainsi.
Ce qui est dur, c’est la séparation, même pour nous, ne plus voir les visages aimés, entendre les voix qui nous réveillaient habituellement, qui nous réchauffaient le cœur.
Ici, il ne fait ni chaud, ni froid, en fait, il fait toujours tiède, toute sensation de température est bannie.
La tiédeur est en nous, c’est celle qu’on a dans le cœur.
Il est possible de voyager, seuls, ou avec d’autres personnes. On peut aller très loin, très profond sous terre et sous l’océan, jusqu’aux plus hauts sommets, sur la Lune, rien n’est impossible !
C’est un vaste monde imaginaire, et imaginé par nous, au final.
Plus notre vision est pure et grandiose, plus ce monde se magnifie.
Les sommets en sont splendides, c’est surtout par eux que je suis attirée.
Et faire de l’alpinisme devient un jeu d’enfant !
Nous sommes légers comme des papillons et ne risquons plus de nous faire mal en tombant !
Ne te poses pas trop de questions à propos du quotidien, des nouvelles.
Tout s’éclairera le moment venu, même si je sais que c’est difficile pour toi d’entendre cela, que tu en as assez des promesses.
Tant de promesses ont été faites et n’ont pas été tenues.
Ce qu’il faut maintenant c’est continuer à avancer, dis-le à tous ceux que tu aimes, et même à ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas t’entendre.
Pouvoir entendre est une chose, vouloir écouter en est une autre.
Il n’est point souhaitable de forcer quelqu’un à écouter.
L’écoute, son degré et sa qualité vient avant tout de l’ouverture du cœur.
Lors d’une grande épreuve initiatique, comme la perte d’un être cher.
Le cœur peut se refermer d’un coup, et être en proie à une souffrance à priori insurmontable.
Lorsque le deuil passe, le cœur commence à se rouvrir un peu plus chaque jour.
Il ne faut pas trop juger les personnes en deuil.
Leurs réactions sont souvent imprévisibles.
Faire table rase, cesser de parler avec certains aide aussi à avancer, à ne pas trop regarder en arrière, ne pas trop souffrir finalement.
Ce n’est pas une forme de fuite ou de lâcheté, mais une simple réaction de survie.
Elle est toujours là cette douleur, mais on s’en éloigne au fur et à mesure que l’on continue à avancer.
Que le bonheur soit sur toi, sur ta mère, je pense tendrement à vous deux, aussi aux moments qu’on a passé ensemble et qui ont été incontestablement très bons.
Ne pleures plus maintenant.
Ta vie va être très belle, de plus en plus belle, ainsi que celle de tous ceux qui souffrent.
Voilà un cadeau bien attendu et bien mérité.
Catherine,
Mon père s’approche, il est vêtu de blanc et a l’air en parfaite santé, une belle lumière l’entoure et entoure son visage. Il parle :
« C’est vrai ce qu’elle te dit.
Écoutes la, lorsque nous passons de l’autre côté nous devenons très différents.
Même si nous avons été durs autrefois, nous apprenons à incarner la douceur, la contemplation, la maîtrise de soi. Je suis très heureux que tu t’intéresses aux plantes.
Ton travail est magnifique.
Continues, ne perd pas le fil.
Nous sommes là et te guiderons jusqu’au bout.
Nous sommes là et je sais que cela te fait mal de recevoir des messages.
C’est un mal qui libère.
Je vous remercie du fond du cœur de me les donner, toi en particulier, cela ne doit pas être évident.
J’espère qu’il y a beaucoup de jardins à cultiver.
Mon père rit.
Il y en a plus qu’on ne pourrait en concevoir, tous plus superbes les uns que les autres !
Ils n’emploient pas d’engrais ici ! Tout est pur.
Je te dis à bientôt et je t’embrasse très fort.
Moi aussi, je t’embrasse et je vous embrasse tous !
Reçu par Aurélia Ledoux
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