Trois peintres s’étaient rendus dans une auberge. L’un deux proposa :
Peignons chacun un cheval, celui qui achèvera le premier son œuvre gagnera une cruche de vin !
Et les trois peintres se saisirent de leurs peintures et tracèrent des traits dans tous les sens sur une grande feuille de papier de riz. Un des peintres leva soudain son pinceau et déclara :
C’est exact, approuva l’aubergiste qui partit chercher la cruche de vin.
Vous peignez vraiment trop lentement vous autres, ajouta le gagnant. Regardez, j’ai même le temps de lui ajouter des ailes !
En quatre coups de pinceau, il peignit deux ailes sur les flancs du cheval.
L’aubergiste revint avec une grande cruche de vin et la donna au vainqueur en regardant son dessin et lui cria fortement : Arrêtez de boire !
Comment ça ? j’ai terminé le premier de peindre mon cheval ; j’ai même eu le temps de lui ajouter des ailes !
Les chevaux n’ont pas d’ailes, rétorqua l’autre aubergiste. Si vous lui ajouter des ailes, ce n’est plus un cheval.
Sur ces mots, l’aubergiste tendit la cruche au deuxième peintre.
Contes extraits de « Sagesses et malices de la Chine ancienne de Lisa Bresner. Killoffer
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Réflexion du jour : Est-ce que je fais juste ce qu’il faut ou parfois un peu trop par arrogance ?
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