Bokar Rimpoché : si nous comparions même nos plus grandes souffrances, ou nos plus graves difficultés, à ce qu’endurent les animaux, nous verrions que nous ne sommes jamais dans une condition aussi douloureuse que la leur.
Lorsqu’un animal est touché par la maladie, ses souffrances physiques sont les mêmes que celles d’un humain qui tombe malade, mais il n’a aucun moyen d’alléger sa peine :
IL ne peut la décrire, il n’a ni médecin ni remède auxquels se confier.
Lorsqu’il est exposé au grand froid ou à d’intenses chaleurs, il n’a guère non plus les moyens de s’en protéger .
Lorsqu’on lui impose les travaux les plus durs, il ne dispose d’aucune liberté de refuser, tandis qu’aux hommes, même les plus démunis, il reste toujours une petite marge de liberté pour tenter de trouver des moyens qui améliorent leur sort.
La plupart des gens ne voient que leur propre souffrance, et se lamentent sans cesse sur eux-mêmes: » Que je souffre! Que cette maladie est dure! Que ma condition est pénible! »
Jamais ils ne prennent en considération les souffrances des autres, même si, comme celles des animaux, elles sont bien plus nombreuses et intenses que les leurs.
BOKAR RINPOCHE.
Osons apporter notre contribution avec compassion pour aider les animaux que nous pouvons.
En cette période hivernale, pensez à donner à manger et à boire aux oiseaux dehors.
Limitez votre consommation de viande si vous ne pouvez être végétarien.
Évitez les attractions où les animaux souffrent, surtout en lors de vacances.
Privilégiez tout ce qui peut les aider…
Joéliah