Le français, c’est facile… pour les français !
Il y a une quarantaine d’année, une correspondante anglaise était venue nous rendre visite à l’école et nous expliquait sa difficulté à comprendre le français dans certaines phrases.
Et celle qu’elle avait retenue était ‘les poules du couvent, couvent’…
En voici d’autres bien françaises, mais pas évidentes pour nos amis étrangers…
– Nous portions nos portions.
– Mes fils ont cassé mes fils.
– Il est de l’Est.
– Je vis ses vis.
– Cet homme est fier ; peut-on s’y fier ?
– Nous éditions de belles éditions.
– Nous relations ces intéressantes relations.
– Je suis content qu’ils nous content cette histoire.
– Il convient qu’ils convient leurs amis.
– Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
– Ces dames se parent de fleurs pour leurs parents.
– Ils expédient leurs lettres ; c’est un bon expédient.
– Nos intentions, c’est que nous intentions un procès.
– Ils négligent leur devoir ; moi, je suis moins négligent.
– Nous objections beaucoup de choses à vos objections.
– Ils résident à Paris chez le résident d’une ambassade étrangère.
– Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
– Les poissons affluent d’un affluent de la rivière.
Mais la plus drôle est d’arriver à écrire celle-ci :
Un sot sur un cheval, tenait un sceau dans une main et un seau dans l’autre.
Soudain, le cheval tomba et les trois (sô ?) se retrouvèrent à terre…
Je préfère le langage verbal !
Joéliah