Michael Brown : Il faut être aveugle, sourd et muet tout en vivant dans un déni complet pour ne pas réaliser que nous sommes entrés dans une expérience de transformation planétaire irréversible. Ou alors nous devons être si obsédés, concernés et illusionnés par nous-mêmes, que nous avons ‘brûlé les rétines’ de nos rétrospectives, de nos prévisions et de nos intuitions.
Même s’il est encore possible que beaucoup d’entre nous se comportent comme si rien ne changeait, comme si tout pouvait être maintenu en place en fonction de ce que nous croyons pouvoir nous rendre heureux, l’augmentation des changements évidents au sein de la nature défie cette position. Le comportement de plus en plus chaotique de la nature ne peut être dissimulé ou contrôlé. Les nouvelles sélectives diffusées sur les ondes et l’ensemble des médias sont impuissantes car « le climat est général », il reflète à présent quotidiennement la transformation planétaire grandissante même si nous continuons de prétendre que nous n’en sommes pas conscients. La nature ne peut en aucun cas être complice en soutenant les programmations de nos esprits étroits. Nous ne pouvons corrompre les éléments ni marchander avec eux ; ils sont des disciples dévoués honorant une voie qui ne vénère pas les illusions humaines.
Il est temps de se réveiller et de sentir le chaos.
Heureusement, tous les humains ne sont pas perturbés par cette augmentation du désordre.
Beaucoup d’entre nous ont attendu patiemment cette période magnifique. Nous avons vécu tranquillement, cachés depuis des centaines d’années, notre œil intérieur fixé sur l’horizon, sachant que cette aube viendrait nous réveiller de la réactivité inconsciente vers la responsabilité consciente. Tous, nous avons attendu patiemment tandis que les animaux inhumains et sans cœur devenaient fous furieux, étalant leur soi-disant intelligence et prétendant que le multivers pourrait être consommé, contrôlé et violé par des programmations produites à la chaîne. Nous le savons, ce règne de l’inconscience doit passer tout comme passent les saisons.
Nous qui regardons tranquillement ce spectacle extérieur
Nous sommes d’une espèce différente ;
Nous vivons dans une forme humaine et non pas inhumaine.
Nous sommes des humains ayant pris une forme.
Nous avons attendu pendant que même nos propres frères et sœurs s’auto-envoûtaient avec ce charme, s’oubliant complètement eux-mêmes et se joignant à la montée de la folie. Pas un seul d’entre nous n’a été à l’abri des résonances de cette folie ; à un moment donné, au cours de nos nombreuses dernières incarnations, chacun de nous a glissé dans ce sommeil inconscient et s’est comporté comme s’il y avait vraiment quelque chose à gagner en divisant la terre pour en tirer profit. Nous avons tous eu nos moments où nous avons été consumés par l’idée hypnotique que nous sommes uniquement là pour « avoir et prendre ». Nous avons tous à un moment donné bêtement glissé dans la croyance que le multivers est sous nos ordres. Heureusement, nous sommes assez nombreux à être restés éveillés à travers ces âges sombres pour garder les phares de la conscience allumés afin que nous ne cédions pas tous complètement à une telle folie des grandeurs. Enfin, nous sommes maintenant à l’orée de cette nuit obscure. Nous entrons à présent dans le moment le plus froid, celui juste avant l’aube où la seule chaleur qui puisse nous soutenir doit émaner depuis l’intérieur de notre propre cœur. Nous rentrons maintenant dans le cœur du sujet.
Beaucoup d’entre nous sur cette planète parlent souvent « d’extraterrestres », d’êtres ou d’entités qui ont soi-disant pour origine d’autres galaxies ou dimensions. Nous regardons « là-bas à l’extérieur » en espérant voir des vaisseaux, des aéronefs, des réponses, des sauveurs et des sauveteurs. Dans notre recherche extérieure désespérée, il nous est toujours montré de manière trompeuse exactement ce que nous croyons rechercher, mais jamais ce que nous recherchons vraiment : nous-mêmes.
Nous sommes déjà ici.
Nous sommes ici depuis si longtemps que l’histoire ‘inhumaine’ de l’humanité ne peut contenir la source de nos origines. Nous sommes pure conscience.
Nous connaissons les marées du temps et les cycles du multivers.
Nous travaillons avec les courants ‘multiversels’, non pas en en étant séparés.
Les flux et les changements de nos saisons se prolongent bien au-delà des cycles de trois mois, nous honorons des cycles de 13 000 ans, des cycles de 26 000 ans voire même des durées beaucoup plus étendues encore. Nous ne sommes pas liés par un corps physique qui dure moins de 100 ans, nous sommes alignés avec la conscience immortelle qui transcende toutes les limitations physiques. Nous n’avons pas de commencement ni de fin. Tout comme les marées de l’océan, nous savons que toutes les expériences vont et viennent, au-dedans comme au-dehors. Nous avons vu de nombreuses espèces arrogantes venir et repartir. Au cours du temps, nous aussi nous sommes manifestés de manière arrogante et ignorante.
Les côtes sombres et sans cœur de cette planète sont traversées par des expériences qui sont des courants apportant avec eux un environnement propice à la formation d’espèces qui vivent dans une illusion destructrice – semblable à une infestation de parasites.
Nous savons qu’il est vain de lutter contre l’océan lorsqu’une telle marée rouge se lève et traverse cette terre en étouffant tout sur son passage. Une telle expérience est également une expression du multivers. Nous n’avons pas à comprendre « pourquoi » pour le savoir. Lorsque de telles circonstances se déroulent, nous attendons patiemment et silencieusement, pendant des milliers d’années s’il le faut. Nous savons qu’à chaque fois que la marée monte, elle se retirera également. Nous sommes dans un tel moment. Il n’y a rien que nous ne devions faire à présent que de permettre aux événements extérieurs du monde inhumain de suivre leur cours. La marée de l’arrogance et de l’ignorance est à présent en train de se retirer, se dévorant méticuleusement elle-même dans le conflit qu’elle a elle-même enflammé.
Nous sourions intérieurement, sciemment et avec compassion à ceux qui cherchent à « sauver le monde ».
Il s’agit d’une noble intention, mais elle est erronée.
Pourquoi voudrait-on sauver l’arrogance et l’ignorance ou quoi que ce soit qui a été construit sur leurs fondations, à moins que l’on ne soit arrogant et ignorant soi-même ? Nous sommes reconnaissants de voir mourir ce monde.
Nous sommes reconnaissants de voir émerger le chaos qui va dévorer le chaos.
Nous ne sommes pas attachés à la personnalité transitoire manifestée dans la forme. Nous sommes reconnaissants de laisser cette fréquence d’insensibilité inconsciente se dévorer et se neutraliser elle-même. Cette époque sans cœur dont la mentalité est le contrôle et l’endormissement est presque terminée. Elle a servi son objectif. Pas même les armes les plus puissantes ne peuvent être une protection contre les inévitables mouvements extérieurs de ces marées temporelles car toute arme fait partie intégrante de sa propre décadence. De nombreux mondes inhumains de ce genre ont fleuri sur cette terre et sont simplement redevenus poussière dans le vent. De telles fréquences lorsqu’elles partent, laissent toujours une terre qui se retrouve paisible et comblée lorsqu’elle se réveille. Ceux qui tentent de s’agripper à ces manières arrogantes auront immanquablement leurs membres arrachés et saigneront jusqu’à la mort. Essayer de sauver un tel monde, c’est comme essayer de mettre un pansement sur une jambe de bois.
Il n’y a pas de bunker assez profond dans lequel fuir l’état de notre propre cœur. Il n’y a aucun endroit sur terre assez reculé pour échapper aux conséquences de l’accumulation de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.
C’est ainsi que la marée purifie et emporte avec elle toute l’arrogance, l’ignorance et l’égoïsme : elle déclenche l’impact total et sans compromis de « La Loi des conséquences ». Il n’y a aucun « Juge » qui se positionnera au-dessus de n’importe lequel d’entre nous autre que les conséquences de l’accumulation de nos pensées, de nos paroles et de nos actes. La seule manière d’arriver à flotter pendant que les eaux de la transformation engloutissent le monde est donc de nous regarder nous-mêmes avec honnêteté et d’assumer la pleine responsabilité de la qualité de notre expérience. Toute la douleur, la colère et la peur que nous avons semé dans notre expérience est gravée comme un tatouage sur notre cœur. Ce n’est qu’en prenant la responsabilité de cet état énergétique et en étant prêts à en ressentir toute l’étendue que nous sommes guéris, transformés et libéré grâce à elle.
Maintenant plus que jamais, si nous ne posons pas consciemment notre attention vers l’intérieur en ressentant l’état authentique de notre propre cœur, nous manifestons inconsciemment le reflet de notre tristesse, de notre colère et de notre peur dans le monde qui nous entoure. Si nous agissons ensuite extérieurement à partir de ce reflet, notre forme sur le plan physique est détruite par le conflit qui s’en suit, conflit grandissant nourri par nos illusions. Nous ne pouvons ancrer notre prise de conscience ou faciliter notre éveil à la conscience vibratoire sans cette forme sur le plan physique. Si nous perdons notre corps, nous ratons le train et continuons à dériver inconsciemment comme les algues sur les marées du temps.
Ceux d’entre nous qui sommes prêts et disposés à réaliser la transition vers la conscience vibratoire savent qu’ « il n’existe aucun moyen de passer au-dessus ou de contourner quoi que ce soit », nous ne pouvons que passer « à travers ». Nous allons à présent devoir nous confronter à tout ce à quoi nous avons résisté, à tout ce que nous avons jugé, méprisé, mal interprété, manipulé et considéré comme étant imparfait.
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu alors que Dieu est tout ce qui a été créé ?
Si nous continuons à demeurer fidèles à notre douleur, notre colère et notre peur, ces dysfonctionnements affectifs se manifestent extérieurement par des présences menaçantes, des entités démoniaques et des situations chaotiques se déroulant apparemment de manière extérieure à nous. Cette situation se manifeste déjà à travers le spectre de l’homme. Cette extériorisation de notre état intérieur non intégré est la graine de tous les conflits et de la misère humaine. Tandis que cela nous arrive, si nous ne sommes pas conscients de ce qui se déroule, notre réactivité inconsciente nous amène de force à combattre les fantômes de notre passé non résolus et ceux de notre futur que nous projetons dans la crainte. C’est une bataille que nous ne pouvons gagner. Les morceaux de verre qui éclatent après que nous ayons attaqué ces reflets qui nous sont renvoyés provoquent toujours des lacérations fatales. C’est ainsi que se déroule avec précision le processus de purification de l’arrogance et de l’ignorance de l’humanité.
Toutefois, cette situation difficile ne signifie pas notre fin : si nous choisissons plutôt de percevoir tous les défis, le chaos et les conflits qui se produisent comme étant des opportunités délibérées pour nous libérer de nos illusions personnelles et pour surmonter nos comportements perturbés, toutes ces rencontres se révèlent alors comme divines, orchestrées de manière angélique et des portails vers un émerveillement mêlé de respect envers la conscience immortelle.
Notre seul choix se trouve À PRÉSENT entre le drame et le Dharma.
Nous pouvons voir actuellement ce scénario se dérouler dans le microcosme de nos vies personnelles ainsi que dans le macrocosme de l’ensemble du spectre politique, commercial et religieux. Les membres d’une famille, les amoureux, les religions, les entreprises commerciales et les pays se regardent les uns et les autres et observent la danse des souvenirs du passé et les fantômes de leurs projections sur le futur, ils s’attaquent de manière réactive non pas les uns aux autres, mais à ces illusions fantomatiques.
La réaction nourrit toujours plus avant la confusion, le déséquilibre et l’autodestruction.
Tous ceux qui rentrent dans les duels inconscients extérieurs de leurs mémoires non intégrées au lieu de les traiter intérieurement et consciemment, déclenchent un inévitable chaos autodestructeur.
C’est « la purification du Kali Yuga ». Cependant, tous ceux qui embrassent de façon responsable les reflets extérieurs de leur mémoire non intégrée comme étant un portail vers la conscience du moment présent, pénètrent dans des expériences de joie, d’abondance et de santé qui augmentent de façon exponentielle.
Désormais, l’intensification de notre expérience personnelle s’accélère dans un sens ou dans un autre. Soit nous entrons dans l’escalade du conflit, soit dans un calme grandissant.
L’ensemble de l’espèce humaine ‘inhumaine’ est sur le point de mourir tout comme la peste est éradiquée ou comme le doigt inutile tombe de la main en évolution. Ce procédé d’élimination, cette extinction volontaire, défient toutes les forces armées, le génie médical ou scientifique et les manigances politiques. Ce moment de transition est plus puissant que les fondements sur lesquels la conscience de la mortalité a construit son empire. Cette vague d’énergie évolutive ne consulte ni nos plans, ni nos calendriers, nos comptes bancaires, nos projections ou nos superstitions religieuses.
La réalisation du Divin commence à poindre et Dieu ne prête pas attention à ce à quoi nous croyons.
La lumière ne fait pas de discrimination envers les ténèbres, elle traite l’obscurité comme si elle était invisible, car dans la vue d’ensemble, elle n’est pas visible.
Tout être humain qui croit pouvoir trouver un lieu de sécurité en contrôlant sa situation extérieure doit se préparer à recevoir un choc. Le climat et les conditions géographiques sur Terre sont les forces de première ligne de cette transformation et démontrent de plus en plus la futilité de toute résistance. L’espèce ‘inhumaine’ qui croit que l’argent, le pouvoir, l’identité religieuse ou le positionnement politique peuvent faire toute la différence est sur le point d’être horrifiée. La seule chose qui peut à présent créer la différence est l’état de notre cœur car le cœur ne ment pas, peu importe la façon dont nous essayons de faire barrage, physiquement ou mentalement, à l’état authentique de notre conscience.
Ne créez pas la peur, ressentez la peur.
N’infligez pas la colère, ressentez la colère.
Ne blessez pas les autres, ressentez le chagrin.
Voir ceci comme une « fin », c’est passer à côté de l’ouverture. Ce passage par l’expérience transformatrice par laquelle tous doivent passer est une invitation divine offerte à tous ceux qui savent qu’ils sont des gardiens authentiques de la conscience immortelle, invitation à participer dans le dévouement à leur travail intérieur en avançant en silence, tranquillement et en étant présents. Ce travail intérieur est la véritable invasion de ce qui semble être une menace « extraterrestre » pour le monde arrogant et ignorant qui se meurt. Personne ne peut empêcher ce changement car personne ne peut arrêter ce qu’il ne peut percevoir ; tout travail intérieur authentique est invisible. Personne ne peut comprendre ce qui se passe à moins qu’il n’y participe consciemment.
La beauté intrinsèque de ce moment, c’est qu’il n’y a rien à « faire ».
Notre espèce humaine ‘humaine’ sait que tout ce dont nous avons besoin est donné librement et est reçu sans effort en incarnant un état d’être : être ici, maintenant, conscient, vigilant et responsable. Il n’est nul besoin de craindre le résultat de notre évolution extérieure incontournable car elle est une conséquence de notre transformation intérieure inévitable. Cette planète surmontera et s’épanouira dans toute sa gloire une fois que la poussière conséquente d’un tel processus d’évolution sera retombée. Nous nous éveillerons pleinement à nouveau du chaos et de cet apparent désastre sans fin, dans la conscience de l’immortalité et dans sa résonance : « aucune difficulté n’est trop difficile à surmonter ».
Grâce à cet état d’esprit ouvert aux miracles illimités « le Jardin » revient ; les rires montent depuis la désintégration de la marée rouge ; les enfants naissent de nouveau dans un monde dans lequel ils sont aimés pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’on attend qu’ils deviennent, la nourriture redevient notre médecine et toute activité notre joie ; tout se révèle être une expression Divine tandis que la conscience de Dieu est reconnue comme étant La Source de toute chose. Cette vision qui se déploie est inévitable ; elle aussi est une marée montante et descendante. Maintenant est venu pour elle le temps de monter à nouveau.
Pour tous ceux qui ont attendu si longtemps le retour de la marée de la conscience humaine, ce sont à présent les moments les plus difficiles. Les courants qui émergent du chaos planétaire en sont le signal. Le désordre social et la décadence sont les nombreux phares qui révèlent un rivage imminent au-delà de la mer incertaine de la misère humaine. Notre tâche au sein de ces moments de transition est de chevaucher avec ténacité la certitude inébranlable de nos connaissances intérieures. Ne laissons pas les autres nous entraîner vers le bas dans les eaux glacées du désespoir avec leur mentalité apocalyptique fataliste. Il nous faut maintenant être plus grand que nous ne nous sommes autorisés à nous percevoir jusqu’à présent. Nous devons nous permettre de ressentir notre passé et notre futur infinis qui s’étendent dans toutes les directions. Grâce à un travail intérieur nous pouvons avancer gracieusement au-delà de la mainmise des conflits extérieurs, dans l’étreinte éternellement accueillante de la tranquillité et du silence.
Nous ne devons prendre aucun parti, mais plutôt prêter attention intérieurement.
Le seul endroit sûr à présent est le calme tranquille d’un cœur équilibré.
C’est ainsi que notre espèce humaine se doit d’attendre patiemment, de manière invisible et sans avoir besoin de se défendre. Ceci est la magnificence grandiose de cet âge : l’obscurité se dissout sans effort dans la lumière tandis que l’arrogance et l’ignorance sont englouties dans un conflit qui ne sert qu’à dévorer les conflits. Nous n’avons rien besoin de faire que d’être attentifs, patients et prêts à « tout ressentir pour tout guérir ».
Tandis que cette transformation se déploie et que nous attendons tranquillement notre temps au cœur de son courant universel, les autres peuvent être amenés à croire extérieurement que nous sommes passifs. Nous ne le sommes pourtant pas ; nous sommes les héritiers de la terre.
Michael Brown © http://www.thepresenceportal.com
Offert par Christine, du site http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com