Amour et respect des personnes âgées

Transmis par Joeliah le 24 - novembre - 2011

La roue tourne… le temps passe, mais l’homme adulte oublie souvent le respect dû à ses parents lorsqu’ils prennent de l’âge.
Il n’a pas ou ne prend pas le temps, trop occupé à son travail et ‘sa’ famille… ou simplement a peur de les voir ainsi diminuer et souffrir.
C’est vrai que leurs gestes deviennent moins précis, la mémoire s’efface, les sens diminuent et il est souvent difficile de communiquer.
Pourtant l’âme reste intacte et les émotions impriment toujours des ressentis.
Il est facile de mettre de côté ce qui gène… et les hôpitaux ou maisons de retraites se remplissent et les pensionnaires n’ont, pour certains, pas beaucoup de visites.
Aussi, si vous vous ennuyez… si vous êtes seul(e) et désirez faire une belle action, osez contacter un responsable et lui proposer vos services de visiteur ou visiteuse.
Vous pouvez devenir un ‘soleil’ pour ces personnes seules.
Regardez autour de vous… repérez les personnes âgées ou handicapées, souvent seules.
Un sourire parfois suffit pour éclairer leur journée. Un appel téléphonique, une carte postale…
Il y a mille façon d’aimer.
Joéliah

Ce rejet ne date pas d’aujourd’hui, puisque les Frères Grimm on déjà écrit un conte sur le sujet il y a deux siècles :

Le Grand-Père et son petit fils – Conte des frères Grimm

Il était une fois à très, très vieil homme, si vieux que ses yeux n’y voyaient plus guère tant ils étaient troubles, que ses oreilles n’entendaient plus du tout et que ses pauvre vieux genoux tremblaient sous lui.
Ses mains aussi tremblaient, et il tenait si mal sa cuillère quand il était à table, qu’il renversait souvent de la soupe devant lui, et même parfois manquait sa bouche.
Son fils et la femme de celui-ci en étaient dégoûtés, qu’ils finirent par obliger le vieux grand-père à manger dans un coin, derrière le poêle, où ils le servirent dans une grossière écuelle de terre, ne lui donnant que tout juste de quoi ne pas mourir de faim.
Jamais il ne mangeait à sa faim.
Et puis un jour, ses pauvres vieilles mains tremblantes laissèrent échapper la malheureuse écuelle qui se cassa.
La jeune femme le gronda, mais il ne répondit rien : il soupira seulement.
Elle alla lui acheter une écuelle de quatre sous, en bois, dans laquelle il dut manger désormais.
Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l’écart, son petit-fils âgé de quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu’il s’efforçait de faire tenir ensemble.
– Que fais-tu là ? lui demanda son père.
– C’est une petite auge que je fabrique, répondit l’enfant, pour faire manger papa et maman quand je serai grand.
Le marie et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans gronder jamais, quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.
Image copie d’un tableau de Van Gogh.
Source originale « Le Grand-Père et son petit fils » des frères Grimm trouvé sur  http://www.grimmstories.com