Nous sommes ceux que nous attendons

Transmis par Joeliah le 8 - septembre - 2012

Par Alain : Affirmer que nous sommes ceux que nous attendons, c’est exprimer ici une prise de conscience qui concerne notre identité profonde et inconditionnelle. C’est l’émergence même du nouveau paradigme que nous sommes entrain d’expérimenter et qui est entrain de s’inscrire dans la conscience collective.

Nous portons tous en chacun de nous, au plus profond de notre être, un idéal. Un idéal si fort et si puissant qu’il nous motive et nous ouvre les portes de l’espoir. Un idéal si profondément ancré dans nos cœurs qu’il nous abreuve à chaque instant de nos vies et permet de supporter toutes les épreuves. Un espoir si grand finalement qu’il dépasse toutes les catastrophes de ce monde. C’est une source si puissante et en même temps si réelle qu’elle efface d’un seul battement de cœur tous les séismes de nos vies. Elle embrasse l’humanité et brille dans le firmament. Elle se réveille aux instants les plus inattendus et nous féconde d’une présence infinie.

Ceci n’a pas de nom mais est bien là. Ceci n’a pas de visage et ne se voit pas, mais émerge collectivement dans notre conscience comme une vision qui traverse et transperce l’espace visible et sensible du monde… Un espace que nous sommes maintenant entrain de traverser et qui nous relie à nous-mêmes…

Est-ce que vous entendez l’aube se lever ? Est-ce que vous percevez, au-delà de l’agitation humaine, ce silence ? Est-ce que vous concevez que votre pensée est capable d’embrasser l’univers ? Nous avons parcouru un si long chemin pour arriver à cet avènement ou, subitement, le monde s’éclaire d’une nouvelle clarté intérieure… Et c’est ici que nous nous trouvons dans la bénédiction et l’amour. Ou plus rien d’autre ne peut être car nous savons nous trouver là ou nous devons être. Là ou nous ne pouvons qu’être. Il n’y a plus nulle part ou aller si ce n’est ici et maintenant. Nous avons retrouvé notre Maison et n’avons plus à chercher.

Vous, lecteurs, écoutez ce qui se cache derrière tous ces mots qui ne font que maladroitement décrire cette présence, votre propre présence à vous-mêmes !

« Nous sommes ceux que nous attendons » peut se comprendre comme « Je suis celui que j’attends ». Et ce que nous attendons, au sein de ce nouveau paradigme, c’est la venue, la prise de conscience d’un point final qui ouvre les portes d’un nouvel avènement et sonne le glas de toute attente extérieure. C’est l’instant ou je comprends que je suis mon propre sauveur…

Ainsi la citation « Nous sommes ceux que nous attendons » reste une incitation forte à retrouver notre identité afin de devenir acteur du monde. Nous qui attendons d’être libéré ou comblé par ceci ou cela, sommes entrain de réaliser que notre vie commence ou recommence lorsque notre attente s’achève, lorsque nous devenons l’acteur conscient de nos vies. Nos attentes créent des frontières qui nous enferment dans un rôle de spectateur. Etre spectateur ne permet pas de se réaliser car nous projetons nos propres faiblesses à l’extérieur au travers de représentations diverses.

A l’instant même ou nous reconnaissons ceci, nous sommes amenés à pénétrer dans le plus irréductible sanctuaire du monde ; notre propre pensée. Tant que nous ne sommes pas prêts ce sanctuaire reste voilé afin de nous protéger de nous-mêmes.

C’est pour cela que nous devons travailler sur nous-mêmes afin d’apprendre à penser. Et apprendre à penser c’est apprendre à nous libérer de nos croyances, de toutes nos barrières de raison. Cette raison qui nous invite à juger, comparer, qui nous pousse à avoir raison…

Au sein de ce sanctuaire nous ne posons plus de question, nous n’avons plus besoin, ni d’en poser, ni de rechercher des preuves de ceci ou de cela pour prouver quoi que ce soit. Nous n’avons plus besoin de réussir socialement. Nous ne croisons plus le fer avec un mental souvent farceur. Nous reconnaissons simplement notre place en ce monde. Nous n’avons alors plus besoin de manifester pour ceci ou pour cela car nous nous manifestons en ce monde au travers de notre propre lumière intérieure, notre propre rayonnement. Cela s’appelle s’accorder à son âme ou à sa conscience. S’accorder signifie être en phase.

Ainsi lorsque nous commençons à nous accorder à notre conscience, en nous débarrassant de tous nos vieux habits de croyance, nous ouvrons cet espace qui va accueillir cette présence. Elle ne pourra pas venir ou advenir dans un véhicule encombré d’anciennes croyances. Elle a besoin d’un terrain vierge de toute croyance. C’est pour cette raison, encore une fois, que nous devons travailler sur nous-mêmes afin de nous nettoyer.

Les événements actuels de ce monde nous invitent à retrouver notre identité qui se terre derrière la folie du monde. Car oui le monde est en proie à la folie. Ceci n’est pas nouveau mais cela s’amplifie et va atteindre son paroxysme. La folie du monde explose de partout et ouvre un processus d’ouverture de conscience. Dans ce processus nous sommes entrain de perdre toutes nos valeurs afin que nous puissions accéder à un autre paradigme. Nos masques de raisons tombent les uns après les autres et engendrent parfois de grands drames humains.

Ce processus qui est un dépouillement, nous invite à prendre conscience de qui nous sommes, et au travers de cette prise de conscience à nous responsabiliser. Se responsabiliser c’est naitre à cette évidence que nous sommes les acteurs de nos vie ; de cette vie intérieure qui rejaillit à l’extérieure. C’est également la prise de conscience que notre monde intérieur transforme le monde extérieur au travers du rayonnement que nous transmettons.

Ainsi en cette période de transition, nous sommes amenés à nous accompagner car nous sommes celui que nous attendons. En nous accompagnons nous-mêmes nous allons nous permettre de faire venir celui que nous attendons et nous allons pouvoir également accompagner le monde dans sa transformation.

Et c’est ici que se joue notre avenir, notre avenir commun, pour nous qui formons une communauté humaine ; c’est donc ici que se joue notre humanité. Cela prend vie dans notre quotidien, dans notre capacité à redevenir nous-mêmes, à recouvrer ce lien avec cette présence, avec celui que nous attendons depuis si longtemps maintenant, depuis trop longtemps peut-être… Ce lien qui est encore ténu mais qui ne cesse de grandir dans cet espace intérieur que nous nettoyons de toutes nos anciennes croyances.

Nous commençons à percevoir que nous pouvons maintenant appliquer au quotidien le fait d’être celui que nous attendons. Et en commençant à être celui que nous attendons, nous allons spontanément cesser d’attendre, pour être simplement celui que nous avons si longtemps attendu, c’est-à-dire nous-mêmes !

Et si nous sommes ceux que nous attendons, c’est parce que le monde a besoin de nous.
Il n’y a rien de prétentieux en cela.

Le monde est entrain de renaître pour permettre aux acteurs de sa renaissance de prendre le relai…
Fraternellement,
Alain

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