Multi-dimensionnalité – Conte éclairé

Transmis par Joeliah le 21 - octobre - 2012

Alain : Lorsque les paupières de Pascal se fermèrent pour la dernière fois, il longea un long tunnel lumineux. Puis le tunnel se transforma en chemin qui surplombait une grande forêt.

Pascal s’arrête alors quelques instants et contemple le paysage qui s’offre à son regard. Chaque feuille, chaque branche, chaque pierre est sa place, tout est disposé de manière naturelle et parfaite. Des vagues s’échouent sur une plage de sable blanc. De hautes montagnes ponctuent le paysage.
Au loin, il observe un petit village bâti dans une clairière. Au centre de ce village crépite un feu. Pascal s’y dirige et croise des habitants qui le saluent et lui semblent étonnamment familiers. Les enfants jouent et rient. Le village respire l’innocence et la paix. Pascal arrive au centre du village et s’assoit près du feu.

Après quelques instants un homme s’avance vers lui et le salue. Il s’assied et ouvre la discussion.

– Tu as maintenant achevé ta vie terrestre. Que souhaites-tu faire ?

– Me reposer et goûter encore quelques instants cette fraternité retrouvée. La planète terre est une école magnifique mais parfois bien difficile.

– Tu savais pourtant tout cela avant de prendre un véhicule terrestre…

– Oui mais ici tout est si simple et si évident qu’on a tendance à oublier la difficulté d’autres mondes ou la densité est beaucoup plus basse, beaucoup plus lourde.

– Lorsque tu étais sur terre, tu te rappelles que tu avais déjà écrit ce que tu es entrain de vivre maintenant ?

– Oui je m’en souviens. J’imaginais ce qui allait se passer après ma mort. En faisant cela je créais un pont entre la terre et le ciel.

– Et ce pont jeté entre la terre et le ciel constitue la réalité. Ainsi ton imagination alimentait ta réalité …

– Oui je me rends maintenant mieux compte que la plus grande partie de moi était déjà avec vous. Sur terre, dans mon véhicule de chair je m’éveillais progressivement à cette réalité. Je comprends mieux maintenant comment des plans d’existences ou de consciences s’entrecroisent et se nourrissent mutuellement.

– Ces plans de conscience qui s’entrecroisent constituent nos multi-dimensionnalité. Sais-tu ce qui les caractérise d’un point de vue temporel ?

– Oui au niveau de nos multi-dimensionnalité le temps n’existe pas…

– Et donc ?

– Et bien comme le temps est aboli, elles coexistent en même temps. Sur terre nous vivons l’illusion d’une séparation car nous sommes soumis au temps… Mais dans la réalité, en dehors de ce scaphandre qu’est le corps plongé dans la matière, nous faisons tout dans l’instant.

– Oui, d’où l’importance d’apprendre à vivre l’instant présent afin d’apprendre à se reconnecter.

– Donc lorsque j’ai écrit ce petit texte, mon mental était connecté à cette réalité ?

– En partie oui. C’est pour cela que tu as pu l’écrire. L’instant te permettait de la canaliser, et l’écriture de l’ancrer sur terre.

– Ce qui signifie qu’en écrivant j’ancrais sur terre cette réalité et que j’en prenais en même temps conscience ?

– Dans l’écriture tu pouvais à la fois recevoir et transmettre. Écrire te permettait deux choses. A la fois comprendre et manifester cette réalité dans l’écriture, ce qui constitue un premier niveau d’apprentissage. Mais elle te permettait à la fois de transmettre et enseigner cette réalité aux autres, ce qui constitue le deuxième niveau d’apprentissage. Ce qui est cependant important à retenir c’est que le rôle essentiel d’une incarnation terrestre c’est de jeter ce pont, d’ancrer cette relation sacrée entre le ciel et la terre… Et chaque humain a et est son propre chemin…

– Oui, je comprends… Chaque homme est et a son propre chemin. C’est d’ailleurs ce qui constitue un des plus grands challenge personnel : ne pas rester étranger à soi-même…

– Oui (rire) c‘est une autre question qui mériterait certainement un article… Mais je dois partir maintenant pour te laisser poursuivre ton chemin.

L’homme c’est alors levé, a fait un signe de salut qui partait du cœur et a disparu… Puis ce fut au tour du village, des forêts et de l’océan de disparaitre…

Et sur la feuille de papier posée sur la table se dessina un dernier point. Alors le regard de Pascal se tourna à l’extérieur. Il arrêta d’écrire et vaqua à ses occupations quotidiennes… …

Fraternellement.
Alain
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