Saul, transmis par John Smallman
Le bien-être va vous envelopper tous.
Le bien-être, c’est l’état dans lequel vous vous sentez en paix, satisfait, posé, alerte, pas en train de vous interroger avec inquiétude sur quelque problème 3D de votre vie personnelle ou de celle de l’humanité.
C’est l’état que vous recherchez, que vous encouragez à vous envelopper lorsque vous priez ou méditez, et dans lequel vous abandonnez toutes vos peurs et inquiétudes à votre Père en passant par le Saint-Esprit.
Le bien-être est vraiment mis en mouvement lorsque vous arrêtez d’essayer de raisonner pour savoir si oui ou non vous y parvenez, ou quand vous trouvez une attitude méditative adaptée ou une intention humble. Utiliser votre raison pour évaluer si vous faites bien ou mal c’est refuser de vous abandonner au moment présent et cela encourage davantage d’inquiétude.
Croyez que vous êtes en Présence de votre Père — que c’est votre intention — et sachez que par conséquent vous y êtes.
Le sentiment que vous en avez peut être faible ou inexistant, mais votre intention signifie que vous êtes là où vous avez l’intention d’être : en paix en Présence de Dieu.
Alors ne vous laissez pas déranger par les distractions qui se déversent dans votre esprit. Votre intention garantit votre succès parce que Dieu honore toujours cette intention. Les voiles de l’illusion peuvent sembler presque impénétrables, mais vous n’êtes jamais seuls, jamais ignorés, ou mal aimés — parce que vous êtes les enfants tendrement chéris de votre Père. Faites-Lui confiance comme Il vous fait confiance ; vous savez que cela a du sens.
Quand vous priez ou méditez vous êtes entendus, à chaque fois.
Votre comportement anxieux occupe fréquemment votre conscience : « Y a-t-il vraiment un Dieu ? Même s’il y en a un, pourquoi m’écouterait-Il ? De toutes façons, Il a des problèmes beaucoup plus importants à gérer » — un flux d’inquiétudes intarissable — et votre esprit se remplit à ras bord avec des distractions.
Laissez tomber ! Abandonnez-vous à Son Amour infini pour vous, et admettez qu’Il vous entend.
Vous êtes, tous et chacun d’entre vous, sur votre chemin spirituel et précisément à l’endroit qui convient pour vous en ce moment. Et vous avancez sans dévier vers votre réveil inévitable. Il n’y a qu’une Réalité ; l’illusion est irréelle et il n’y a par conséquent aucune autre option que celle de votre réveil. Vous pouvez toujours choisir de retarder ce moment sublime, mais cela ne ferait que vous imposer des souffrances supplémentaires, alors pourquoi le feriez-vous ? N’ayez pas peur de vous réveiller dans la Présence de Dieu sous prétexte que vous vous croyez indigne de Lui. Dieu vous a créés, et rien de ce qu’Il crée ne pourrait être indigne de Lui.
C’est votre sentiment d’indignité enraciné culturellement — qui vient à l’origine de votre décision de vous séparer de la Réalité et de vous retirer dans votre environnement illusoire de douleur et de souffrance — qui encourage, en fait qui exige, que vous entriez en concurrence entre vous pour prouver que vous êtes le meilleur et surmonter ainsi ce sentiment d’indignité. Un sentiment d’indignité est un fardeau lourd à porter et vous tentez d’alléger cette charge en jugeant et en condamnant des autres. Ça ne marche pas parce qu’au plus profond de vous-mêmes ce sentiment est solidement attaché à votre conviction que vous avez offensé Dieu, et parce que de nombreuses religions ont fait du sentiment d’indignité une vertu à laquelle elles vous encouragent à vous accrocher. Alors, pour échapper à la douleur que cette croyance provoque en vous, vous rivalisez avec les autre pour obtenir l’approbation d’une figure d’autorité humaine — un parent, un frère aîné, une sœur aînée, un enseignant, un homme d’église, une épouse, un patron, un président, un roi, un pape — qui ne sont rien d’autre que des enfants bien-aimés de Dieu, tout comme vous.
La méditation et la prière peuvent vous emmener dans les profondeurs de votre être, là où vous pouvez découvrir la conscience d’être un enfant de Dieu — et, par conséquent, tout à fait dignes de Lui et de Son Amour pour vous. Vous n’avez rien à prouver ; vous n’avez aucun sacrifice à faire ; pas de devoir de révérence. Et cela parce que vous êtes un être divin, un avec Dieu, votre Père toujours-aimant, éternellement. Certains d’entre vous ont découvert cette vérité incontestable en eux et elle leur a procuré une joie indicible.
Lorsque vous vous réveillerez de l’illusion cette vérité brillera pour vous comme un point focal éclatant confirmant la merveille de votre magnifique relation avec votre Père. Même maintenant, vous connaissez tous cette vérité. C’est juste à cause des craintes et des doutes tenaces entretenus par l’illusion que vous avez été dans le déni afin de ne pas reconnaître votre connexion divine éternelle. La Réalité entre en conflit avec vos croyances dépassées et profondément ancrées sur vous-mêmes, mais parce qu’elles vous sont familières vous y restez attachés. Votre sens d’identité humaine bien ancré craint le changement et il est réticent à vous permettre, et encore moins à vous encourager, de vous libérer pour connaître Dieu. Lorsque vous vous réveillerez, ces derniers doutes et ces dernières craintes auront disparu. Jusque-là, continuez à vous rappeler qu’ils sont sans fondement et que vous êtes des êtres de perfection qui vont bientôt se reconnaître pour qui ils sont vraiment.
Avec amour, comme toujours, Saul.
Photo Valérie Reine copyright pour le Jardin, merci.