Abigaïl, chienne très spéciale.

Transmis par Joeliah le 28 - mars - 2013

En tant que propriétaire de l’entreprise de pompes funèbres Cooke, Fred Cooke apporta pendant plus de 45 ans, du réconfort à des milliers de famille en deuil, jusqu’au jour où sa femme décéda d’un cancer. Il découvrit alors que c’était son tour d’être réconforté d’une manière ou d’une autre.

4310472_sIl adopta alors un jeune Golden Retriever qui répondait au nom d’Abigaïl. Cooke habitait alors un appartement situé juste au dessus de la chapelle funéraire. Lorsqu’il descendait travailler à son bureau, la chienne l’accompagnait et lui tenait compagnie.

Mais un jour elle décida de se faire des amis et quitta le bureau à la dérobée. Quand Cooke la découvrit enfin, elle était dans la chambre funéraire, sagement couchée aux pieds d’une femme habillée de noir et assise à côté du cercueil de son mari. Cooke lui présenta ses excuses et essaya d’entraîner Abigaïl hors de la pièce. « Est-il vraiment nécessaire de la chasser d’ici ? » demanda la dame en deuil, « Elle m’a apporté tant de réconfort simplement par sa présence ! »

La chienne prit alors l’habitude de quitter le bureau de Cooke chaque fois que des funérailles
avaient lieu dans la chapelle funéraire. « Elle semble reconnaître tout de suite quelle personne est la plus affectée par le départ d’un être cher et elle s’en approche tout de suite. Elle s’assied à ses pieds, lève la tête vers le visage de cette personne et se met à la regarder de
ses grands yeux marrons pleins de douceur et de compassion. En quelques minutes, les pleurs ont cessé et l’homme ou la femme se met à caresser la fourrure ou la tête du Retriever ! En dehors de ces périodes, elle adore jouer comme le jeune chien espiègle qu’elle n’a cessé d’être.

Mais dès la minute où elle entre dans la chapelle funéraire, elle se comporte de manière tout à fait différente. » Elle commit une seule faute, le jour où, encore jeune chienne, elle grignota un bouquet d’oeillets. Cooke se dépêcha d’offrir un nouveau bouquet à la famille en
deuil, mais ils refusèrent ! « Mabel adorait les chiens ! » déclarèrent-ils, « Nous sommes sûrs qu’elle aurait éclaté de rire à la vue de toutes ces fleurs à moitié déchiquetées ! »

Un beau coup de coeur à cette chienne spéciale !