Lorsque j’ai eu ma fille, une parente m’a fait parvenir ce texte. Mais alors que je venais de la porter 9 mois, plus les douleurs de l’accouchement, ma première réaction a été assez énergique : comment ce n’est pas ma fille ? C’est peut-être toi qui la portée !
Depuis, j’ai bien compris ce que Khalil Gibran voulait dire te le message qu’elle voulait me faire passer. Nous sommes des co-créatrices et simples passeuses de vie… là pour les élever avec joie et grandir dans l’amour…

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Le prophète dit : vos enfants ne sont pas vos enfants.

Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie elle-même. Ils viennent à travers vous, mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour, mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps, mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.

Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini et Il vous tend, de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.

Khalil GIBRAN

Extrait du livre « Le Prophète »
Joéliah
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