Gloria Wendroff : Lorsque vous marchez en forêt, vous remarquez le chaos qui y règne, c’est votre perception. Vous direz peut-être que la forêt est trop encombrée d’arbres. Une forêt, c’est bien. Une prairie, c’est bien. Le chaos aussi, c’est bien. Il vous montre que vous vous rendez quelque part.Vous pouvez vous perdre dans une forêt, pourtant une forêt, c’est aussi l’endroit où l’on peut vous trouver. C’est au cœur d’une forêt de pensées que vous pouvez trouver qui vous êtes.Pendant que vous avancez dans la forêt, il est bon de ne pas perdre de vue le ciel et le soleil qui percent à travers les branches et les feuilles des arbres. C’est Moi qui ai fait la forêt qu’est le monde et c’est Moi qui ai dit que c’était bien. Il se peut que vous ayez pensé devoir arriver à tirer des conclusions en ce qui concerne la forêt.
Il se peut que vous ayez cru devoir mettre de l’ordre dans le positionnement des arbres au sein de la forêt et que vous ayez cru devoir les trier et les classer, mais tout ce que vous avez à faire, c’est de continuer à avancer à travers la forêt.
La forêt n’a pas à être bien rangée. Les forêts ne sont pas des jardins paysagers.
On n’enlève pas les mauvaises herbes qui poussent dans les forêts. Elles n’ont pas d’ordre à respecter. L’agencement des forêts n’est pas planifié. Elles se développent comme elles veulent et ce sont malgré tout des lieux enchanteurs : avec le soleil qui joue dans les cimes des arbres, avec les oiseaux qui chantent, avec tout ce qui y vit, avec la possibilité que vous avez de vous y promener. Une forêt est une forêt, pourtant il n’y en a pas deux qui soient identiques, de plus, elles ne sont pas supposées l’être. Qui a dit qu’une forêt devait être ornementée ? Non, une forêt doit être ce qu’elle est. Une forêt doit se développer comme elle veut. Et vous, vous évoluez dans la forêt dans laquelle vous êtes. Et c’est pour cela que vous pouvez comparer une forêt au monde dans lequel vous vivez.
Qui a dit que vous étiez supposé(e)s avoir la connaissance d’un monde donné et posséder, dans votre mental, une carte qui vous permette d’avancer dans ce monde en ligne droite, en sachant exactement le pourquoi de toute chose ? Qui dit que le chaos n’est pas une bonne chose ? C’est parce que le chaos règne que vous faites la démarche qui consiste à trouver votre chemin. Vous êtes obligé(e)s d’explorer. Accueillez le chaos et serrez-le dans vos bras. Autorisez-le. Celui ou celle qui connaît tout et qui connaît la place de chaque chose dans le monde relatif ne connaîtra pas l’essence de ce qu’est la vie. La vie dans le monde n’est pas agencée dans un ordre parfait. Arrêtez de croire que le monde est imparfait et incorrect. Il se pourrait que vous soyez incorrect(e)s dans les requêtes que vous adressez au monde.
Savourez votre promenade à travers les bois. Arrêtez-vous pour ramassez des baies sauvages. Prenez le temps de serrer un arbre dans vos bras. Écoutez le bruit que font vos pas en marchant sur des branches tombées au sol. Communiez avec cette forêt que Dieu vous a donné(e)s. Oh oui, il vous arrivera de tomber sur une clairière et vous apprendrez à aimer tout autant les clairières que la forêt. Considérez le chaos comme un atout. Le chaos ne doit pas être gommé de votre conscience. Il vaut mieux avancer dans le chaos et trouver son chemin plutôt que de fermer les yeux pour ne rien voir. Votre promenade dans les bois a une raison d’être. Les bois représentent un endroit dans lequel vous avancez, ils ne doivent pas être perçus comme un défi à relever. Ce sont juste des bois.
Vous avez simplement à les traverser. Il se pourrait qu’à la place de bois vous ayez à traverser une jungle. Et alors, une jungle c’est très beau et cela mérite le respect. Une jungle possède ses propres caractéristiques, les bruits y sont différents, sa beauté est différente. Décidez d’apprécier chaque environnement que vous traversez et de lui accorder la valeur qui lui est propre. L’ombre et la lumière sont comme deux magnifiques couleurs. Il est possible que vous préfériez le bleu, mais cela ne signifie pas que le vert ait moins de valeur. Vous vivez dans un monde magnifique et vous l’avez déprécié. S’il ne tenait qu’à vous, vous le redécoreriez. Vous avez tout à fait le droit de mener des croisades en faveur de ce qui vous tient à cœur, mais ne dénigrez pas le monde. Veillez à faire pousser des fleurs et à apprécier ce qui est.
Traduit par: Chantal Lahanque
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Février 2013
Anastasia (Caroline) a mis ce texte en vidéo :
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