Habiles constructeurs, les oiseaux s’affairent dès que les premiers bourgeons offrent leurs minois au chaud soleil du printemps, travaillant sans relâche à fabriquer leur nid qui accueillera leur précieuse progéniture. Qu’il soit fabriqué d’herbage et de brindilles, de terre, de mousse de tourbe, de cailloux ou même de salive, il est l’oeuvre de ces petits artisans.
Certains se révèlent de véritables vanniers, d’autres préfèrent tapisser une petite maison de bois dénichée dans un jardin et leur offrant le gîte.
Parfois creusé à même un tronc d’arbre creux, caché entre des rochers bien à l’abri, perché en haut du plus majestueux des arbres, caché dans des arbrisseaux près d’un marécage ou en haut d’un poteau, bien enfoui dans une grotte ou accroché à une falaise, chaque espèce d’oiseau est persuadée d’avoir choisi le meilleur endroit pour élever sa famille.
Si par mégarde une tempête ou des intrus détruisent leur labeur, sans hésitation ils recommencent en chantant.
Ils sont beaux, travaillant et ingénieux.
Autant qu’il existe de couleurs à leur plumage autant il y a de notes merveilleuses qui coulent de leur gorge, ils viennent rafraîchir nos journées d’été.
Ce sont les petits mendiants de Dieu qui ne possèdent rien mais tout à la fois, les plus beaux habits, une voix lyrique, une ingéniosité impressionnante et un amour de la vie qui les poussent à chanter leur joie au soleil à chaque instant de leur courte vie.
Source : Line du Québec, une vraie amoureuse des animaux. Merci !