Tout est tout… Dieu est l’un des noms donné au Tout.

Transmis par Joeliah le 19 - juillet - 2015

DIEU, (Saccidânanda).
1 – qui est Dieu ?
Dieu est Celui qui transcende tout ce que nous percevons.
S’Il est transcendant au monde, comment peut-il y avoir une relation entre Lui et le monde ?
Il n’y a, en fait, pas une particule ici qui ne Lui soit reliée. Alors, que signifie qu’Il « transcende le monde » ?
Le monde, cela veut dire nous-mêmes et ce que nous percevons. En d’autres mots, les êtres animés et inanimés ensemble forment le monde. Parmi ces catégories, nous estimons que les êtres conscients sont supérieurs. Que dire de Celui qui créa tous les êtres ?
La seule chose que nous pouvons comprendre c’est qu’Il est au-delà des catégories d’êtres que nous connaissons. Notre raison ne peut aller aussi loin. Notre Créateur nous est donc supérieur, et ne peut être appréhendé par la raison. Son nom, Kadawul (‘Etre Transcendant »), signifie qu’Il surpasse notre raison.
2 – Dieu ne peut-il alors être connu de nous ?
Il n’en est pas tout à fait ainsi car dans un sens, IL se laisse connaître par nous, et ce don de Sa Grâce doit nous suffire. Nous n’avons pas besoin de toute Sa grandeur. Il en a fait connaître assez pour que notre souffrance soit supprimée. Il n’y a pas de raison pour Lui de révéler un iota de plus de son pouvoir, qu’il n’en faut pour remédier à nos défauts dans l’état présent. C’est ainsi qu’Il se fait connaître selon nos besoins. Il est donc bien là, en quelque sorte à portée de notre connaissance.
3 – Qu’est-ce donc, qui nous permet de L’avoir à portée de notre connaissance ?
Le fait qu’Il est connu en tant qu’ Être – Conscience – Béatitude.
L’Être (Sat), désigne l’Impérissable, ce qui Est, pour l’éternité. S’il venait à cesser d’être, ne fût-ce qu’un moment, qui serait Son destructeur ?
qui L’a créé ?
La nature périssable de toutes choses nous enseigne que Tout est dirigé par l’Un impérissable. Ce Seigneur des Seigneurs, immortel, est Dieu. Sa nature impérissable est litre (Sat).

Par Conscience (Chit), il faut entendre Connaissance. Connaissance absolue, opposée à la connaissance ordinaire, sujette à l’erreur. Ni l’irrégularité ni l’erreur ne peuvent l’entacher. C’est La Connaissance, pure et simple. Celui qui est à l’origine de la Création, si parfaite et ordonnée, même parmi les êtres inanimés, nous enseigne fréquemment ainsi:
« ta connaissance est irrégulière et erronée. »
8996760_sUne histoire célèbre raconte l’étonnement d’un incroyant devant l’un des prodiges de la nature :
« pourquoi a-t-Il fait si petite la graine de l’arbre banyan qui est si grand ? »

Un système où même les objets inanimés sont en ordre et ont une fonction utile, est forcément dirigé par un pouvoir conscient. Est-ce qu’un simple objet inanimé peut faire quelque chose relevant de la connaissance infaillible ?
Et notre mode de connaissance imparfaite, le peut-il ?
Non, ce n’est pas possible.
C’est pourquoi il est dit que Dieu est Conscience (Chit).

La Béatitude, ou Félicité (Ananda), est l’état libre de désirs. C’est la plénitude de paix. S’il Lui restait encore le moindre désir, comment pourrait-Il être meilleur que nous-mêmes ?
Comment pourrions-nous obtenir de Lui la félicité ?
Lui-même aurait alors besoin d’un autre être pour satisfaire ses désirs.

Mais qui peut concevoir Dieu ainsi ?
L’état de satisfaction intérieure caractérise la félicité. C’est pourquoi Il est Félicité, ou Béatitude l’Ananda) Etre, Conscience et Béatitude sont inséparables. Individuellement, ils sont sans valeur. C’est pourquoi Il est connu, Lui, en tant quitte – Conscience – Béatitude (Saccidânanda).
4- Celui qui a réalisé le quatrième état et voit tout en tant qu’Un, celui-là connaît vraiment Dieu en tant quitte – Conscience – Béatitude. Les mots ne peuvent exprimer, ni les oreilles entendre, à quel point un tel être est uni à Dieu; c’est une question de réalisation; ; et il existe des voies et des moyens pour une telle réalisation. Ils peuvent être énoncés, appris et mis en pratique. Celui qui peut réaliser ainsi, est Dieu.
5 – Il n’a pas de nom; nous Lui donnons un nom.
Il n’a pas de forme; nous Lui donnons une forme.
Est-ce condamnable ?
Quel nom n’est pas le Sien ?
Quelle forme n’est pas la Sienne ?
Quel est le son, la forme où Il ne se trouve pas . C’est pourquoi, en l’absence de la vraie connaissance de ce qu’Il est, tu peux Le nommer comme tu préfères, ou L’imaginer sous la forme qui te convient le mieux pour garder Son souvenir. Tout espoir d’obtenir Sa Grâce sans aucun effort est complètement vain. S’il était possible d’obtenir Sa Grâce de cette façon, tout serait pareil, il n’y aurait aucune raison pour qu’il existât des différences. Il nous a montré les voies et les moyens. Efforce-toi, atteins le but ; sois heureux ; ta paresse et ton égoïsme te font espérer Sa Grâce sans aucun effort, or la règle est valable pour toi comme pour tous. Ne relâche pas tes efforts. Dieu ne peut être réalisé que par ton effort.
6 – Il est un effort qui surpasse tous les autres. Il peut paraître moins efficace que la dévotion à Dieu avec nom et forme. Pourtant, c’est bien celuici le plus efficace : c’est tout simplement l’amour que tu portes à tous les êtres, pour le meilleur et pour le pire. En l’absence d’un tel amour pour tous, ta dévotion envers Dieu n’est que parodie.
Quel sens cela a-t-il pour Dieu, si tu recherches auprès de Lui la satisfaction de tes désirs, sans faire ton devoir envers les malheureux ?
Il n’y a là que pur égoïsme. Il n’y a pas de place auprès de Dieu pour des personnes aussi égoïstes, seuls les actes désintéressés y ayant droit de cité. Par conséquent, sachant bien qu’lL est au centre de toute chose, dévoue-toi à Lui. Dieu est Celui qui suscite la plus haute dévotion.
7 -A mesure que tu attribues des noms et des formes à Dieu, tout en faisant preuve d’amour pour tous les noms et formes; ayant compris qu’ils sont tous Siens, ton mental va mûrir progressivement. De même que le goût d’un fruit s’améliore à mesure de sa maturation, de même en va-t-il, en toi, de la croissance du bien et du déclin du mal. À un certain stade de la maturation de ton mental, le moment viendra où il te faudra rencontrer ton maître. Ceci ne signifie pas que tu dois aller à sa recherche, ou lui à la tienne. Au moment voulu, la rencontre aura lieu, chacun s’y étant dirigé à sa manière. C’est votre complémentarité qui vous amènera à vous rencontrer, qui établira ta confiance en lui, adaptera son enseignement pour toi, et te rendra apte à le suivre. Celle-là est la voie directe pour aller à Dieu qui est de réaliser le quatrième état. Tu suivras la voie et atteindras ton but, qui est Être – Conscience – Béatitude, qui est Dieu.
8 – La voie enseignée par le maître est définitive, directe ; dirigée vers l’Unité, elle est naturelle et sans artifices, éprouvée depuis longtemps, non douloureuse. Lorsque tu es sur cette voie, il ne peut plus y avoir ni doute, ni peur . la peur et le doute, ne sont-ce pas les caractéristiques des voies des ténèbres ?
Comment pourraient-elles te rencontrer dans la voie de la Vérité qu’enseigne le maître?

Ainsi, la voie te parlera d’elle-même, t’indiquant le bon chemin. Alors, il ne te restera plus qu’à rencontrer ton maître et à apprendre de lui. Cette voie vous est commune, a tous les deux, par la Volonté de Dieu.
Avant toi, ton maître l’a parcourue. Il te montrera le chemin et tu le suivras.
À combien d’autres enseigneras-tu ce même chemin?
Et combien d’autres suivront-ils après ?
D’évidence, la peur et le doute n’ont pas de place dans la voie de la Vérité. Une fois que tu auras fait un pas en avant, tu ne reculeras plus. L’aide du maître est effective pour ce. premier pas uniquement. Tu n’as besoin de rien faire pour que la voie te soit enseignée par ton maître. Sache qu’il est le messager de Dieu, envoyé pour révéler la voie à ceux qui sont prêts, qui ont mûri par leurs propres efforts, accomplis dans l’une ou l’autre des deux directions dont nous allons parler. C’est Dieu qui envoie ce messager divin dès que le degré de maturité suffisant est atteint.

9 – La pratique avec foi, mais sans Connaissance, est nommée Bhakti;
la même avec Connaissance est nommée jnâna.

Il y a deux sortes de Bhakti : l’une est la dévotion à Dieu avec nom et forme,
l’autre est l’amour pour tous les êtres (Karrna).
jnâna aussi est divisée en deux –
la pratique de la voie juste enseignée par le maître, nommé yoga, et l’état qui en résulte, qui est pure jnâna.

Il est naturel de croire à quelque chose que l’on ne voit pas pour finalement le trouver. Ceux qui ne croient pas ne trouvent jamais, Les croyants, tôt ou tard, réussiront, les non croyants, jamais.
Tu peux croire même pour la seule raison que la Foi en Dieu ne fait pas de mal. Tu en recevras ta part d’effets bénéfiques. Ce monde existe uniquement pour susciter la Foi en toi. Voilà le but de la création. Aie la Foi et tu pourras atteindre Dieu.
10 – Même si tu ne crois pas tout ce qui est dit de Dieu,
crois au moins qu’ « Il y a Dieu ».
Cette graine révèle une grande puissance
lors de sa croissance, au point qu’elle peut tout nier,
et tout remplir par elle-même.
Sa toute puissance est telle que tu ne verras rien d’autre que Dieu, même pas toi-même.
En vérité, Dieu est Tout.

Tiré du livre d’Ellam Onru, Tout est UN, éditions Nataraj

Source : http://sililia.over-blog.com/page-1167790.html

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