« Je », la partie haute de nous-mêmes.

Transmis par Joeliah le 12 - octobre - 2015

Elle a tant de noms, tant de visages, tant de formes qu’il est difficile de réaliser que nous parlons tous de la même chose, nous qui recherchons à exprimer ce qu’il y a de meilleur en nous, ce qu’il y a de plus beau, ce qui existe de plus élevé en nous ; cette partie de nous qui se rapproche de l’idéal dont nous rêvons.

L’expression la plus haute de nous peut s’appeler « moi supérieur », « subconscient », « Dieu », « ange », « âme », « présence je suis », ou « partie divine »… l’essentiel est de nous améliorer toujours jusqu’à atteindre un état de joie, de respect, d’amour, de tolérance, d’harmonie , de plus en plus durable, de plus en plus permanent.
Un plaisir, un bien-être, soit, mais aussi une connexion, une attention, une écoute, une ouverture à tout ce qui nous entoure, une conscience de notre lien avec tout ce qui vit…

Trouver l’expression la plus haute de nous, que j’aime appeler notre partie divine est le fondement de la recherche spirituelle. Chercher à atteindre cet état de perfection et d’harmonie qui peut faire de nous des dieux bons, infinis, magnanimes et humbles, des êtres capables de purifier les énergies basses pour les élever, les comprendre et les accompagner.
Cette quête est une aventure de chaque instant, jalonnée de coïncidences et de rencontres qui nous invite à progresser, à se remettre en cause et à s’interroger sur la nature de notre identité.

jesuisQui sommes-nous ?
Où poser les limites du moi quand on commence à capter des énergies externes, à moins que ces souvenirs, ces émotions soient des émanations de notre intérieur inconnu ou oublié ?
Là est la vraie question de ce nouveau monde spirituel : comment définir ce que « je » veut dire ?

Il s’agit maintenant de nous définir non plus en fonction de nos différences mais plutôt par nos intentions: « je » n’est plus l’égo, égoïste, égocentrique, emprunt de souffrance et de séparation ; « je » devient « jeu », partition, choix, improvisation, pour adapter nos rêves, embrasser les rencontres, intégrer la valse universelle des intentions de tout ce qui vit, minéraux, végétaux, animaux, humains.
Comprendre qui on est, se rappeler d’où l’on vient; accepter notre singularité, notre lumière et notre ombre, avec patience et compassion, voici la grande aventure offerte à tous les êtres humains d’aujourd’hui.
Reprendre le gout de nos rêves, la spontanéité de nos aspirations, et savoir les transformer en intentions, c’est-à-dire savoir les concrétiser dans notre vie quotidienne ici, maintenant, sur la Terre.
« Je » est le choix de notre idéal de vie dans la conscience respectueuse de ceux des autres.
« Je » est notre partie divine, la parcelle unique que nous sommes tous capables d’apporter pour enrichir l’expérience de l’humanité.
« Je » est en perpétuelle mutation, en constante adaptation afin de participer à la grande fête de la création.

Maryline.
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