Un jour d’Action de Grâces un journal parlait dans son éditorial d’une institutrice qui avait demandé à ses élèves, en classe de première année, de dessiner une chose pour laquelle ils rendaient grâce à Dieu.
Elle pensait que ces petits enfants des quartiers pauvres avaient en réalité peu de chose dont ils pouvaient être reconnaissants. Mais elle se disait que la plupart d’entre eux dessinerait des dindes ou des tables couvertes de victuailles.
L’institutrice resta bouche bée en voyant le dessin que lui remit Douglas… un naïf dessin d’enfant représentant une main.
Mais la main de qui ?
La classe était fascinée par cette image abstraite.
«Je pense que ça doit être la main de Dieu qui nous apporte la nourriture», dit un enfant.
«Celle d’un fermier, dit un autre enfant, parce que c’est lui qui élève les dindes.» Finalement, quand les autres enfants étaient occupés, l’institutrice se pencha sur le pupitre de Douglas et lui demanda à qui appartenait cette main.
«C’est votre main, Madame», murmura-t-il.
Très souvent, durant la récréation,elle se rappelait avoir pris par la main ce petit garçon chétif et solitaire.
Elle le faisait aussi avec d’autres enfants.
Mais pour Douglas, cela avait une telle importance!
Peut-être avons-nous tous une même et bonne raison de remercier Dieu le jour de l’Action de Grâces, non pas pour les bienfaits matériels mais pour la chance qui nous est donnée chaque jour, quels que soient nos moyens, de donner aux autres.
Source texte et image : Facebook Astride Goepfert