Daniel Meurois : Il devrait être clair qu’à chaque fois qu’un être parvient à la complétude, qu’il se réalise, cela signifie qu’il s’unifie, qu’il expérimente en lui les noces alchimiques de la Lune et du Soleil.
Sachons que, par là même, il ne pense même plus en termes de sacré et de profane et, à plus forte raison, de masculin ou de féminin.
Il goûte à la Vie pour l’offrir simultanément, c’est tout.
Quels que soient les traits de son visage et les lignes de son corps, les frontières et les polarités sont abolies en lui.
Le contenu fait oublier le contenant.
C’est l’Humain Sacré qu’il convient avant tout de ressusciter à travers les mille modes d’expression de la vie !
À l’horizon de tout cela, il y a l’androgynat de notre esprit… ce après quoi nous courons sans même le savoir.