Le tourisme spirituel – ou l’art d’attendre sans s’investir.

Transmis par Joeliah le 26 - mars - 2016

Sortez du tourisme spirituel, comprenez et agissez. Par Simon Leclerc, écrit le 25 mars 2016 :

Bonjour à tous,

Je suis actuellement en transition entre deux projets de coopération internationale et pendant cette «pause», j’ai eu envie de vous partager un magnifique enseignement reçu de la vie au cours des derniers mois. Je reviens donc vers vous avec ce partage intime, dans l’intention de stimuler votre propre chemin vers votre maîtrise.

Mon aventure en Asie m’a apporté beaucoup du côté humain et spirituel, mais le plus grand enseignement reçu demeure au niveau de la compréhension du rôle que j’ai à jouer en tant que cocréateur de ma propre vie. Je connaissais ce rôle d’un point de vue intellectuel, mais jamais je ne l’avais expérimenté aussi concrètement et avec autant de puissance.

19648735_s spirituelQuand je suis arrivé au Vietnam, on m’a d’abord installé dans un hôtel, tout en m’indiquant que j’avais deux semaines pour me trouver un lieu de vie. Je vivais dans une grande ville de 9 millions d’habitants (Ho Chi Minh City) et si je voulais conserver mon équilibre dans ce tumulte important, je savais qu’il me fallait trouver un lieu «juste» pour moi. Le chao urbain est très présent dans les grandes villes d’Asie et il faut être attentif si l’on ne veut pas être envahi par toute cette agitation autour de nous. Uniquement traverser une rue à Ho Chi Minh City est une aventure en soi, alors imaginez ce que c’est que d’y vivre pendant 7 mois.

Bien outillé
Appuyé de mes méditations quotidiennes des 25 dernières années, j’ai su développer mon intuition afin de m’aider à orienter mes pas dans différentes directions. J’ai d’ailleurs toujours mentionné que les «antennes réceptives» qui me permettent d’accompagner les gens en individuel ne sont pas le fruit d’un don spirituel, mais bien d’une assiduité à m’intérioriser dans le travailler sur moi. Ceci m’a amené à augmenter progressivement mon rythme vibratoire, ce qui m’a permis d’accéder à des plans de conscience toujours plus élevés. De là, tout nous apparaît plus clairement. J’aime d’ailleurs rappeler que ce «lieu» est accessible à tous.

Tout cela pour vous dire qu’en arrivant au Vietnam, je me considérais bien outillé pour dénicher le parfait appartement pour moi, en demandant la guidance de l’Univers via ma conscience supérieure (duo Âme-Esprit). Je me suis donc mis à chercher «la perle rare» en scrutant les différentes annonces des journaux et des sites internet, tout en tentant de ressentir à chaque fois «l’appel» intérieur.

Je cherchais un endroit à partager avec d’autres, car j’avais l’intention de créer des ponts interculturels pour faciliter mon intégration. J’avais alors noté plusieurs annonces qui semblaient correspondre à mes besoins, et j’ai ensuite entrepris de m’intérioriser pour identifier celle qui était LA BONNE. Je me disais que comme l’Univers m’a guidé vers le Vietnam, il ne lui restait plus qu’à me guider vers ce lieu où j’allais habiter pour les prochains mois.

J’ai alors retenu 2 ou 3 annonces qui semblaient résonner davantage, et j’ai entrepris d’aller visiter ces lieux. N’ayant pas de moyen de transport approprié (les autobus sont pratiquement absents des villes vietnamiennes), je devais me déplacer en taxi ou comme passager d’un scooter. Chaque visite requerrait beaucoup d’énergie de ma part, car je devais à la fois coordonner avec les propriétaires, en plus de gérer mon transport aller-retour, et ce dans une ville que je ne connaissais pas. J’invoquais donc la collaboration de l’Univers pour simplifier les démarches et accélérer le processus.

Les visites
Pour visiter le premier lieu, j’ai dû entrer dans une ruelle sombre et inhospitalière qui ne m’inspirait rien de bien. Une fois rendu, la maison était intéressante, mais les résidents étaient tous sur le point de quitter le Vietnam et je ne savais pas qui les remplacerait. De plus, le quartier m’apparaissait trop dense pour y vivre. Je suis donc revenu à la maison en me disant qu’il me fallait poursuivre mes recherches.

Le second lieu visité était sombre et absolument inintéressant pour moi. Dès que j’y suis entré, je m’y sentais inconfortable et j’avais envie d’en ressortir. Tous les gens qui ont cherché un jour ou l’autre un endroit pour habiter savent combien les lieux dégagent des énergies spécifiques et parfois, sans même comprendre pourquoi, on a envie de s’en éloigner, ou de s’en rapprocher. Disons que cet endroit était pour moi très repoussant.

Après ces deux «échecs», je suis retourné dans mon temple intérieur pour requestionner plus attentivement l’Univers. Je me disais que j’avais probablement mal reçu les premières informations et qu’en redemandant la direction à suivre, on m’aiderait à mieux m’orienter. J’ai donc reposé les questions et j’ai reçu de nouvelles informations sur un autre lieu que je n’avais pas retenu la première fois. Je me disais que ce serait certainement enfin LE BON.

Les ondes
Fort de cette indication, je me suis dirigé d’un pas assuré vers cet endroit, après avoir difficilement coordonné le rendez-vous avec la propriétaire. Non sans mal, j’ai fini par trouver ce lieu, que j’ai visité avec un certain enthousiasme. Une fois à l’intérieur, la dame m’a montré la chambre potentielle que je pourrais habiter. Bien qu’intéressante, je n’étais pas certain de ressentir l’élan d’y être. Je vivais une forme d’inconfort que je ne pouvais pas expliquer sur le coup.

Après quelques instants, la dame, qui tenait un téléphone cellulaire dans les mains, m’annonce fièrement qu’elle captait la 3G du cellulaire très facilement, car l’antenne du quartier était située sur son toit de maison. Oui oui, SUR SON PROPRE TOIT. Moi qui suis hypersensible et très affecté par les ondes électromagnétiques lorsque je suis trop près d’elles, j’avais été guidé vers un lieu de vie situé juste en dessous d’une telle antenne. Ouf.

Reconnue pour émettre des ondes nocives à plusieurs mètres à la ronde, comment pourrais-je vivre directement en dessous d’un tel équipement? Cette pensée était complètement incohérente pour moi, car je savais qu’en vivant dans un tel lieu, tout mon équilibre psychique et énergétique en serait affecté. Il n’était donc absolument pas question pour moi de choisir de vivre à cet endroit.

Le découragement
Je suis ressorti de cette maison complètement découragé, me sentant absolument abandonné par l’Univers. Lui, qui savait très bien que j’avais besoin d’un lieu de vie pour vivre au Vietnam, refusait de m’aider à le trouver. Pire encore, il «abusait de moi» en me faisant parcourir toute la ville pour me faire arriver devant des impasses. Je ne comprenais pas ce qui se produisait. De toute évidence, soit mon intuition était en train de me lâcher, ou on s’amusait à mes dépens. Les informations que je recevais étaient déformées et m’envoyaient dans toutes les directions. Seul dans cette expérience au Vietnam, je ne me sentais pas très soutenu.

Lorsque j’eu terminé de pleurer mon impuissance, j’ai commencé à ressentir une énergie de douceur m’envelopper. Mon rythme vibratoire s’en doucement élevé, et j’ai alors pu percevoir que tout se présentait dans une forme de justesse. Même si je ne comprenais pas encore le sens, je savais que cette expérience était une initiation pour moi. Qu’avais-je à comprendre de cet abandon apparent? Où se cachait l’Univers qui devait me soutenir? Pourquoi m’avait-il abandonné de la sorte aussi loin de chez moi?

Toutes ces questions m’ont accompagné pendant quelque temps, alors que j’oscillais entre mon envie de comprendre ce qui se passait réellement et la nécessité de trouver une solution à l’impasse. J’avais arrêté mes recherches, car de toute évidence je voyais qu’elles ne menaient nulle part. J’étais testé, mais je n’en comprenais pas encore la raison.

Les failles
Tout d’un coup, un sujet s’est mis à me trotter en tête. Et si l’Univers – que j’aime nommer Dieu, omniprésent, omniscient, tout-puissant – se trompait. A-t-il des failles? Pourtant, il ne connait pas le vide. Et de mon côté, je ne pouvais vivre nulle part. Il m’apparaissait donc évident qu’il devait y avoir un lieu de vie adapté à mes besoins au Vietnam, puisque la vie m’y avait conduit avec tant de clarté. Comment pourrait-il en être autrement.

Je me suis alors entendu poser la question suivante: «Mais au fond, est-ce que l’Univers sait que je cherche un lieu de vie»? Et c’est alors que j’ai entendu, au plus profond de mon Être, un immense «nnnooonnn» exprimé avec force et puissance. Cette réponse m’a tellement surpris que je me suis demandé d’où elle provenait. Je ne l’attendais absolument pas.

En toute honnêteté, j’étais convaincu que mon appartement était «déjà inscrit» dans le ciel. Je me disais que mon rôle était simplement de suivre ma guidance intérieure pour le dénicher dans la matière. J’utilisais mon intuition pour entendre, mais jamais il ne m’est venu à l’esprit que j’avais un rôle à jour dans la création de ce lieu de vie. Si la vie m’avait conduit au Vietnam, je me disais qu’elle avait nécessairement inclus dans l’expérience un lieu de vie adapté à mes besoins. Cela était d’une telle évidence pour moi que jamais je n’ai remis cela en question. Et pourtant…

La révélation
Cette révélation est à ce jour l’une des plus puissantes que j’ai reçue sur mon parcours spirituel. Encore aujourd’hui, j’en intègre la portée à plusieurs endroits de ma vie. J’ai si souvent laissé l’extérieur me montrer la voie, me disant que l’Univers savait mieux que moi. J’ai compris à quel point je me trompais, je faisais du tourisme spirituel. Cette expérience m’a démontré que j’étais responsable de créer tout ce que je souhaitais vivre. J’ai compris que rien ne doit être laissé à l’Univers, sans d’abord transiter par mon centre de création intérieur. C’est ce que les Maîtres nous disent depuis tant d’années à propos de la cocréation, mais que je n’avais jamais vraiment compris auparavant.

Une fois avoir reçu cette étonnante révélation, je suis retourné dans mon temple intérieur pour imaginer/ressentir mon nouveau lieu de vie. J’ai alors utilisé l’énergie de mon Hara (situé sous le nombril) combinée à l’énergie de mon Cœur, pour créer un moule dans lequel j’ai déposé l’intention de trouver un lieu de vie parfait pour moi. À partir de mon 3 e œil, j’ai projeté dans ce «moule intérieur» une image/sensation de ce que cela pouvait représenter pour moi.

Je n’ai pas défini tous les détails de la création, j’ai simplement maintenu intérieurement la sensation de «joie d’avoir trouvé le lieu parfait pour moi», tout en sachant que je ne possédais pas la vue d’ensemble. J’ai soutenu cette énergie de création pendant 17 secondes (voir autre texte LA TRINITÉ CRÉATRICE), et j’ai ensuite confié le tout à l’Univers.

Et bien six heures après cet exercice de création, je trouvais mon lieu de vie idéal, celui que j’allais habiter tout au long de mon expérience au Vietnam.

La découverte
Dès que j’eus terminé de maintenir intérieurement l’énergie de mon lieu de vie idéal en place, j’ai relu les annonces et j’ai requestionné mon Âme-Esprit sur les endroits potentiels à visiter. En fait, j’ai repris les mêmes démarches d’intuition qu’avant, mais les informations que j’ai reçus s’avéraient alors pertinentes. Mon inspiration ne m’avait pas jamais abandonné, mais ce que je captais avant provenait d’un espace de confusion, d’attente et d’errance, alors qu’après l’exercice, je m’ouvrais à une véritable collaboration avec l’Univers.

J’ai alors reçu le nom d’un agent à contacter, et dans les heures qui ont suivi, celui-ci m’a conduit à mon appartement. Il est même venu me chercher en scooter directement à l’hôtel, pour venir me reconduire ensuite. Et ce qui est encore plus étonnant de cette histoire est que bien que j’ai mentionné à l’agent que je cherchais un lieu à partager avec d’autres, il insistait pour me faire visiter des appartements seuls, en plus des lieux partagés. Je ne comprenais pas son insistance, la percevant comme un irrespect de ma demande. Mais chose surprenante, j’ai finalement signé pour habiter un appartement seul, car c’était le lieu où je me sentais le mieux.

Et il ne m’a suffi que de deux semaines supplémentaires pour comprendre combien il était essentiel pour moi de vivre seul dans cette aventure, car j’ai été tellement bousculé dans l’expérience que je devais avoir un lieu complètement isolé pour me retirer et me recentrer. Si j’avais été avec d’autres, d’abord je n’aurais pas été d’agréable compagnie pour eux, en plus de les ressentir de trop. Bref, tout cela pour vous dire que même ma création a pris une tournure inattendue et «hors de mon contrôle», moi qui croyais avoir pourtant si bien défini mon besoin. Je peux aujourd’hui affirmer qu’effectivement, l’Univers savait mieux que moi ce qui m’attendait.

Concevoir les moules
Ce qu’il y a de merveilleux dans cette expérience est que j’ai compris que mon rôle est de concevoir les moules, les réceptacles de TOUT CE QUE JE VEUX CRÉER DANS MA VIE, et qu’ensuite – seulement ensuite – je suis invité à un total lâcher-prise sur le quand, le comment et la forme finale de la création. C’est cela le véritable sens de la cocréation. Nous sommes responsables de créer les moules, et l’Univers se charge de les remplir. Sans moule, tout reste éthéré, dans un idéal potentiel, mais toujours sur un plan inaccessible. Cela existe, mais dans une réalité parallèle.

D’ailleurs, les médiums connectent sur ces plans potentiels où s’inscrivent les futurs possibles. Mais sans s’en rendre compte, si l’on cesse de donner vie aux créations une fois que l’on entend l’information en provenance du canal, l’on repousse leur concrétisation. Plusieurs s’imaginent que si le médium a capté «la chose», c’est donc qu’elle est en cours de manifestation. Cela est en partie vrai, mais si l’on oublie de maintenir le rêve en vie, il ne se manifestera pas.

Je n’ai aucun doute aujourd’hui que ce que l’on nomme «le Grand Plan» existe dans les mondes parallèles. Cela fait des années que je perçois, via mes rêves et méditations, ma participation à des mouvements de coopération internationale. Et j’y suis maintenant, bien qu’encore embryonnaires comme expériences. Mais aujourd’hui, je comprends mieux mon rôle dans ce grand plan. Je suis responsable de créer les ponts concrets entre les expériences potentielles que je souhaite vivre et leur manifestation dans la matière. Je ne peux rien tenir pour acquis, je suis responsable de «créer tous les moules». Ce n’est qu’ensuite que je suis invité à lâcher-prise, en confiant le tout à l’Univers.

Réajustement
Récemment, j’ai souri lorsque mon organisation m’a proposé un nouveau mandat dans l’industrie du poulet, moi qui suis végétarien depuis 25 ans. J’ai aussitôt compris que j’avais encore une fois laissé la vie prendre les décisions pour moi, sans d’abord donner la direction. J’ai alors pris un pas de recul pour recréer mon intention, et j’ai ensuite mentionné aux responsables ma préférence. Ils ont réajusté la proposition pour me présenter un mandat beaucoup plus près de moi. Cette fois-ci, je n’ai eu besoin que de quelques minutes pour m’ajuster, comparativement aux deux semaines que j’ai prises pour comprendre la leçon reliée à ma recherche d’appartement.

Avec le recul, j’observe aujourd’hui toutes ces expériences que j’ai «attendues» de la vie depuis le début de mon parcours spirituel, sans jamais les vivre concrètement. Car dès que j’ai compris, dans la vingtaine, que nous faisons partie d’un Univers conscient et amoureux, je lui ai confié ma vie humaine, en croyait qu’il saurait mieux que moi comment me guider. Mais dans cette illusion, j’ai totalement éclipsé de l’équation ma responsabilité créatrice. Tout en me laissant libre de mes choix, mon Âme-Esprit s’est chargé de me rappeler mon rôle.

Ouvrir des portes
Nous sommes responsables de créer notre vie à l’image de nos idéaux les plus grands. Certains craignent de limiter l’Univers s’ils sont trop spécifiques dans leurs demandes, mais sachez qu’en réalité, cela ne fait qu’ouvrir des portes. Dans l’ambiguïté, il peut même être intéressant de créer différents scénarios en apparence contradictoires, car en vérité, ils ne font qu’offrir plus de possibilités d’actions. J’avais en tête de trouver un lieu de vie partagée au Vietnam, et le résultat final a été d’habiter seul. Je n’ai pas coincé l’Univers avec ma demande, je lui ai simplement ouvert la porte en créant la possibilité.

Dans le mot «cocréation» il y le terme «co», associé à la collaboration. La manifestation de nos plus grands idéaux sur terre passe par un processus de collaboration entre la dimension humaine de notre Être et notre Âme-Esprit, associé à l’Univers. Si nous n’accomplissons pas notre rôle dans l’équation, nous renonçons à notre responsabilité créatrice et abandonnons le processus de collaboration. L’Univers ne peut créer unilatéralement en nous imposant ses choix. Son rôle n’est pas de nous infantiliser, mais de nous rappeler que nous sommes des Êtres divins, créateurs de notre vie.

Le tourisme spirituel.
J’adore cette expression des Énergies du Maître Saint-Germain, à travers le canal de Pierre Lessard (www.rayonviolet.com), concernant le fait d’attendre que la vie nous montre la direction à suivre, sans s’investir dans le processus. Il nomme cela le «tourisme spirituel». Sous prétexte que l’on ne sait pas où aller, on se met à attendre les signes extérieurs. La vie devient alors un voyage organisé où l’on suit la planification d’une autorité externe (l’Univers) qui semble mieux savoir que nous où nous devrions nous diriger. En soit cela peut être intéressant, mais à toujours suivre les chemins des autres, on finit par oublier notre rôle créateur dans l’équation et on perd de vue notre propre maîtrise.

Dans le magnifique livre «La Vie des Maîtres» (de Bird Thomas Spalding – que je recommande à tous), cette phrase revient continuellement tout au long de l’ouvrage. Lorsque les Maîtres accomplissent les miracles et qu’on les questionne sur leurs œuvres, ils mentionnent: «seul je ne peux rien, c’est Dieu à travers moi qui accomplit tout le travail». Ce n’est ni Dieu, ni l’humain qui sont le véritable Maître dans la matière, mais bien l’union entre les deux. Séparés, ces aspects sont stériles. Réunis, ils accomplissent les vrais miracles.

Aujourd’hui, je comprends que nous sommes responsables de tout créer dans notre vie: nos états d’être, nos idéaux, nos relations amicales, amoureuses, nos lieux de vie, nos guérisons, nos compréhensions, nos ouvertures de conscience, nos pouvoirs spirituels, nos avancées de carrières, notre abondance, etc. TOUT. Nous sommes certes invités à lâcher-prise et à faire confiance, mais seulement APRÈS avoir créé les moules et les avoir maintenus en place pendant au moins 17 secondes.

Maître de sa vie
Je sais aujourd’hui que rien n’existe vraiment à l’extérieur de moi. Si je perçois l’ambigüité et la confusion, c’est qu’elles existent en moi. Redevenir maître de sa vie veut dire s’approprier sa responsabilité créatrice. Si je ne connais pas la direction à suivre et que je vis du doute, je suis alors invité à créer le moule d’un «Simon qui sait où se diriger». En créant cette réalité, elle deviendra matière, invariablement. Je n’attends plus rien de l’extérieur, je crée tout intérieurement.

Quand le Maître Jésus guérissait les malades, il le faisait en laissant l’énergie divine de son Âme-Esprit circuler à travers lui. Il ne suppliait pas l’Univers d’agir, il le laissait le traverser pour rejoindre celui/celle qui avait oublié sa connexion au Tout. Il agissait comme un relais de l’Univers.

J’invite chacun/chacune à méditer cette phrase puissante et transformatrice de conscience: «Seul je ne peux rien, c’est Dieu à travers moi qui accomplit tout le travail».

Sur ce je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent. Le temps de Pâques est d’ailleurs un magnifique moment pour se le rappeler…

Salutations à tous

Simon Leclerc
… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle

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Écrit le 25 mars 2016, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)

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Mis en ligne par Joéliah.

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