Bianca Gaïa/Diane LeBlanc : Alors que nos vibrations s’élèvent et que nous ressentons l’énergie circuler de plus en plus en nous-même et dans nos vies, comment se fait-il que nous nous sentions encore obligés d’assurer notre sécurité matérielle par la force de notre labeur… même si nous savons que les ressources de l’Univers sont illimitées et que ce sont nous qui créons la réalité qui nous entoure?
Pour la plupart de gens, la vie est comme un jeu de société : soit l’on gagne, soit l’on perd. C’est ce qui fait que l’on s’affaire sans cesse à trouver des solutions pour ne pas avoir l’impression de perdre… Perdre son temps, perdre sa sécurité, sa « qualité de vie », perdre le sens de son existence, perdre sa vie, point final!
C’est donc la peur de « se » perdre qui nous motive à vouloir « gagner sa vie », c’est à dire travailler comme un malade pendant plus de 30 ans, en espérant récolter un pactole pour se la couler douce une fois la retraite arrivée…
Et, pour certains, ça marche bien! Arrivés à 60, 65 ou même 70 ans, ils peuvent enfin se retirer de la vie active pour s’accorder une pause, disons-le, fort méritée. Or, ce moment coïncide souvent avec le début de la dégénérescence du corps : le vieillissement semblant correspondre avec l’apparition de multiples problèmes de santé… bien souvent dus aux programmations internes soit de « culpabilité » (je ne sers plus à rien), ou encore d’oisiveté (ma vie ne fait plus de sens)… Et nous revoilà encore affectés par le sentiment de «perdre»quelque chose d’important ou de précieux: notre propre valorisation personnelle.
C’est un cycle sans fin qui nous maintient dans l’illusion de devoir « prouver » que l’on mérite d’exister : si je « gagne » bien ma vie, c’est un signe que j’ai de la valeur aux yeux de la société. Tant pis si mon quotidien, ma santé, ma famille et ma vie sociale en souffrent : c’est pour mieux me reprendre « plus tard »… si je me rends jusque là !
Pourtant, à l’échelle planétaire, nous savons que seuls les humains ont besoin de « payer » pour avoir le droit de s’installer quelque part et y créer son nid. Les plantes poussent dès qu’il y a un espace libre, les animaux élisent domicile dans leur milieu naturel sans effort et même, jusqu’à il y a quelques centaines d’années, les deux tiers de la population mondiale vivaient sans argent, des fruits de la chasse, de la pêche et de la culture locale…
Qu’est-ce qui a changé « en nous » pour que notre système de valeur et de référence «extérieur» se modifie et passe à cet extrême opposé que nous connaissons maintenant? Se pourrait-il qu’à partir du moment où nos peurs personnelles deviennent collectives, nous devenions « soumis » à une pression inconsciente à laquelle il est presque impossible de se soustraire? Que la peur de « perdre », en particulier sa« sécurité », nous pousse à donner notre pouvoir à tous ceux qui prétendent être en mesure de nous « protéger »?
Lorsque notre conscience s’éveille, nous nous rendons compte que la « sécurité » n’existe pas ailleurs que dans la confiance absolue en ce qui « doit être ». Alors, toutes ces anciennes croyances de manque et de peur semblent s’effondrer d’un coup. Et cette vie de travail et de responsabilité civile qui « donnait du sens » à notre existence, devient tout-à-coup obsolète. Pire encore, nous n’avons plus envie de faire partie de ce système mercantile et aliénant, sans toutefois savoir comment continuer de vivre comme « avant »…
Nous aspirons à évoluer dans un monde où l’argent n’aurait plus autant d’importance, où l’on vivrait de troc et d’échange de service, où tous seraient en paix, vivant d’entraide et de solidarité… sans néanmoins devoir « perdre » aucune de ses commodités auxquelles nous sommes habitués. Bref que le monde change, sans que « moi » j’ai à changer quoi que ce soit…
Nous oublions que l’argent est juste une forme d’énergie qui circule au même rythme que notre propre énergie intérieure : plus je me « dépense » pour les autres ou par obligation, plus je me vide de mon énergie vitale et ainsi en est-il de mes réserves personnelles ET pécuniaires. Plus je travaille fort, plus je donne, plus je m’oublie et je m’épuise. Ne me soutenant plus à « l’intérieur », je perds ma solidité « extérieure »… ce qui ne fait que se confirmer dans les multiples « dépenses » qui s’accumulent dans ma vie.
Pire encore, le fait de négliger de « prendre soin de moi » au quotidien fait que, lorsque viennent les vacances ou même le weekend, j’éprouve le besoin impérieux de « remplir le vide à tout prix», de compenser pour cette négligence envers moi-même en m’accordant toutes les petites douceurs dont je me suis privé en ayant focalisé toute mon attention sur mes « devoirs » de travailleur ou de citoyen, de conjoint, de parent, d’enfant, de… etc.
C’est le sentiment de manque qui nous fait faire des « folies »… que nous devrons assumer ensuite en travaillant encore plus fort! Et la route tourne sans que nous ne soyons jamais comblés!
À un certain moment, tous ceux et celles qui contactent l’Énergie universelle, qui goûtent, ne serait-ce qu’un court instant à la Plénitude des Sens, à travers un soin, une méditation ou une simple promenade dans la nature, se mettent à rêver de pouvoir vivre dans cet État de Grâce en permanence. De pouvoir évoluer dans l’Énergie, AVEC l’Énergie à chaque instant.
D’où le foisonnement de thérapeutes, énergéticiens et médiums qui décident de quitter leur ancien travail pour « œuvrer » en énergie. Le concept « métro-boulot-dodo » ne fait plus de sens, alors on va se créer un « job » qui lui, nous donne envie de continuer à avancer… mieux encore, qui nous permettra « d’aider » les pauvres gens autour de nous qui n’ont pas cette « chance » de vibrer au diapason avec la Source, l’Univers ou Dieu, selon le discours qui se tient entre nos deux oreilles…
C’est bien beau tout ça, mais la seule et unique vraie question à se poser AVANT de se lancer dans l’aventure de l’indépendance financière, c’est : suis-je CONVAINCU que j’ai tout en moi pour ASSURER ma propre SÉCURITÉ sur tous les plans?
S’il subsiste le moindre doute, la moindre hésitation ou peur, ceux-ci se matérialiseront comme par enchantement dans votre vie. Sans compter les illusions d’une belle retraite dorée qui partent en fumée… Nombreux sont ceux qui osent prendre le risque, mais combien le regrettent ou se remettent en question au bout de quelques mois…
Et si, à l’heure actuelle, au lieu de vous demander « comment vais-je gagner ma vie? », vous vous permettiez de vous poser et de contempler toutes ces années derrière vous où nous n’avez manqué de rien? Combien de fois avez-vous eu peur de ne pas « passer au travers» d’une situation difficile? Quel nombre de tempêtes financières ou interpersonnelles avez-vous essuyé depuis le début de votre vie adulte, sans pour autant y perdre votre santé, votre qualité de vie ou même, votre estime de vous-même?
Sommes-nous vraiment obligés de travailler 40 heures par semaine pendant 30 ou 40 ans pour enfin pouvoir « mériter » le droit de ne plus faire d’effort ? Certaines personnes choisissent pourtant d’accorder seulement 15 ou 20 heures par semaine à leur vie professionnelle et s’en sortent très bien…
C’est comme cette petite histoire du pdg d’une grosse compagnie qui tentait de convaincre un pêcheur vivant sur une petite île exotique de se lancer en affaire, d’engager des collègues, de se munir d’une flotte de bateaux et d’aller installer ses quartiers généraux à New York… «Qu’est-ce ça va m’apporter, lui demande le pêcheur? Quand tu seras riche, tu pourras faire comme moi et prendre du bon temps sur cette île, en allant à la pêche seulement quand tu veux et en jouant de la musique tout l’après-midi, si le cœur t’en dit. » Et le pêcheur de répondre : « Mais c’est déjà ça que je fais! ». Comme quoi, l’abondance n’est qu’une question de perception! (lire l’histoire complète ici)
Et si vous vous accordiez un moment pour reconnaître pleinement tout le chemin parcouru et être fier de tout ce que vous avez accompli? Être reconnaissant pour tout ce qu’il y a de merveilleux dans votre vie : vos victoires, vos réussites, vos forces, vos talents, vos compétences et vos acquis. N’êtes-vous pas une personne exceptionnelle, courageuse, puissante et lumineuse?
Pourquoi vous faudrait-il vous contenter d’ouvrir un cabinet et de soigner les gens pour activer l’Énergie créatrice qui circule en vous? N’y-a-t-il pas mille et une autre façons de mettre votre Lumière intérieure au service de la Vie, de VOTRE vie, dans la facilité, la simplicité et la joie?
Et s’il n’existait, en fait, que deux manières efficaces de « gagner notre vie » : par la force, à travers nos efforts constant et assidus, ou en suivant nos élans de passion : en choisissant de prendre plaisir à partager au monde ce qui nous fait vibrer?
Pensez-y un instant : quels sont les individus qui ont le salaire le plus élevé sur la planète? Non, ce ne sont ni les banquiers, ni les politiciens, mais plutôt ceux qui excellent à « jouer » : jouer de la musique, jouer sur scène ou au cinéma, jouer au soccer… Les musiciens, les artistes et les joueurs de foot ou de hockey sont des gens qui « reçoivent » des millions de dollars annuellement « juste » pour partager au monde leurs talents uniques et créatifs…
Dans un « jeu de société », ce sont souvent ceux qui s’amusent le plus qui remportent le partie… et non ceux qui prennent ça trop au sérieux!
Et vous, si vous étiez millionnaires, de quelle façon auriez-vous envie de « jouer », de vous « amuser » au quotidien? Quel don ou talent artistique ou autre, souhaiteriez-vous explorer? Et s’il n’était pas nécessaire de « changer votre vie », de tout balancer pour recommencer à zéro pour avoir une existence paisible, heureuse et épanouie, en communion avec l’Énergie universelle dans sa forme la plus pure? Et s’il suffisait de vous accorder, ne serait-ce qu’une heure ou deux par semaine pour aller à la rencontre de ce qui vous anime vraiment?
Demandez-vous ce qui vous passionne, ce dont vous rêvez secrètement, mais n’attendez pas « la retraite » pour passer à l’action. Vous aimeriez peindre, chanter, danser, jardiner, jouer de la musique, faire du sport ou du théâtre? Faites-le maintenant!
Si vous souhaitez véritablement « AIDER » et changer le monde, plutôt que de vous recréer un nouvel emploi encore une fois au service des autres, optez pour ce qui vous fait du bien, ce qui vous nourrit et vous illumine : un passetemps, un loisir ou une occupation occasionnelle qui non seulement vous rendra plus heureux, mais augmentera votre énergie vitale et, ainsi, vous permettra de devenir un phare, un exemple à suivre pour tous ceux qui vous entoure.
La véritable peur n’est pas de pas suffisamment bien « gagner votre vie » ou de « perdre » votre sécurité matérielle, mais plutôt de ne pas avoir su vivre pleinement ou de mourir insatisfait… N’attendez plus : faites-vous plaisir! Ce que vous « gagnerez » en étant heureux n’a pas de prix et portera fruit tant dans votre qualité de vie que votre portefeuille… Satisfaction garantie!
Bianca Gaïa/Diane LeBlanc