Le fameux lâcher prise, la neutralité intérieure et la paix, voici trois magnifiques cadeaux à se faire faire.
Le bonheur est un état intérieur de sérénité et de satisfaction totale de ce qui est vécu au moment présent.
Pour le ressentir, il est besoin de faire un vide intérieur et de libérer les mémoires qui alourdissent le quotidien.
Pourtant, l’habitude de déposer son fardeau émotionnel est une bénédiction.
Comme savoir pardonner si besoin, ou tout simplement effacer ce qui n’a pas lieu de rester en soi.
Hier, une parente qui se vexe facilement, me dit : ‘tu as dû être vexée par l’attitude de X la dernière fois’.
(Cette personne X perd la mémoire de l’instant présent et donc, il lui arrive de faire des choses différentes de ses habitudes.)
Je lui répond aussitôt : « pourquoi ? Elle a fait ce qu’elle voulait, c’est son choix, je n’ai rien à voir la dedans. Elle a choisi de faire ce qui lui faisait plaisir sur le moment. Pourquoi serais-je vexée ? Je n’y pensais même plus parce que ça ne me regarde pas. Et tu sais bien qu’elle oublie, je suis sure qu’elle ne s’en rappelle plus ».
Elle a haussé les épaules. Je lui ai alors dit que j’avais appris à faire la neutralité intérieure et que ça soulageait bien des maux.
Elle est passé aussitôt à un autre sujet de conversation.
En fait, elle voulait nourrir son besoin de nourriture de sa blessure d’âme : l’humiliation.
Alors, si vous le faites, est-ce utile de garder cela vivant ou est-ce préférable de vivre de manière libre et joyeuse ?
La leçon des deux moines.
A l’image de ce moine sage, vivons au temps présent. Apprenons à oublier le passé par la neutralité des pensées du moment présent. Et d’autant plus s’il ne semble pas »correct » au vu de certaines lois humaines qui ne sont en vigueur souvent que pour arranger quelques humains.
Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d’une rivière.
Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours. D’évidence elle était dans un grand embarras car elle ne voulait pas abîmer ses vêtements et la rivière était en crue.
Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté.
Puis les moines continuèrent leur chemin.
Pourtant l’autre moine au bout d’une heure se mit à maugréer : « Ce n’est pas bien de toucher une femme. Les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle des moines ? »
Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence. Il sortit de sa neutralité intérieure et lui fit remarquer : « je l’ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore ? »
(Conte de sagesse orientale).
Alors, soyons aussi sage que lui et libérons dès maintenant ce que nous aurions dû laisser sur la berge de l’événement.
Parfois, c’est un regret, une culpabilité ou une rancœur.
Parfois c’est une personne qu’il faut libérer pour l’aider à vivre sa vie librement.
S’attacher au passé ne sert à rien s’il fait souffrir, afin de vivre la neutralité intérieure, sans colère, sans peur et sans amertume..
Cela s’appelle aussi activer la compassion bienveillante pour soi et pour les autres.
Belle libération.
Joéliah/https://lejardindejoeliah.com
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