Saul par John Smallman. Extraits : La Conscience, Dieu, est un champ infini, immense, de Conscience aimante et tolérante, dans lequel tout ce qui est, chaque élément de conscience du plus petit infinitésimal au plus infiniment grand, existe éternellement dans une harmonie parfaite remplie de bonheur absolu. Il subsiste au sein de ce champ quelques petites poches, des bulles ou des enclos, dans lesquels un aspect de la conscience a choisi, très temporairement, de jouer au jeu d’ignorer son unité et de faire semblant d’être séparé, individuel.
Des humains sur Terre font actuellement l’expérience de la vie dans ce genre d’enclave illusoire, mais l’ignorance qu’ils ont choisi de vivre est en train de disparaître à mesure qu’ils progressent vers le moment de leur réveil.
Être ignorant — ce qu’a indiscutablement été l’humanité — est un état d’être complètement anormal qui ne peut durer qu’un moment, un peu comme les bulles de savon soufflées par les enfants et qui éclatent presque aussitôt qu’elles sont formées, en renvoyant dans l’atmosphère environnante l’air emprisonné à l’intérieur.
La « bulle » d’inconscience dans laquelle vous semblez actuellement être enfermés et coupés de la Réalité n’a pas d’autre choix que d’éclater dans l’air environnant lorsque sèchera et se rétractera le film humide qui les enferme. Ensuite, l’ignorance enfermée à l’intérieur va simplement se dissiper au moment où elle se mêlera pleinement et tendrement au champ de la Conscience divine dont elle avait essayé de se cacher. L’ignorance n’existe pas, ne peut pas exister. Elle serait aussi improbable qu’un état d’obscurité profonde, un trou noir, sans ombre pour le provoquer, dans un lieu entièrement éclairé par le soleil de midi.
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