Une histoire Zen à méditer sur la conscience que nous mettons dans chacune de nos actions : Un disciple qui avait pratiqué la méditation pendant un certain temps vint voir Nasrudine. Comme il pleuvait, il laissa ses souliers et son parapluie devant la porte et entra. Après qu’il eût présenté ses respects à Nasrudine, celui-ci lui demanda de quel côté de ses souliers il avait déposé son parapluie.
Eh bien, en voilà une question ?… Vous vous demandez à ce qu’un Maître vous questionne sur Dieu, sur la montée de la Kundalini, l’ouverture des chakras, les lumières qui jaillissent dans votre tête !
Mais Nasrudine pose une question très ordinaire. Quel rapport y a-t-il entre des souliers, un parapluie et la spiritualité ?
Il y a là un enseignement d’une grande valeur, la question a tout son sens. Le disciple ne peut se rappeler: qui se soucie de savoir où il a mis ses souliers et de quel côté il a posé son parapluie ?
Mais cela suffit : le disciple fur refusé.
Nasrudine lui dit : « Va et médite encore pendant sept ans ! ».
« sept ans ! s’exclama le disciple. Rien qu^à cause de cette petite faute ? »
« Les fautes ne sont ni petites ni grandes, dit Nasrudine. Tout simplement tu ne vis pas encore méditativement, c’est tout. »
Source : lesintuitions.com