Osho Rajneesh, Maître Indien, rêvait de l’homme nouveau. Un homme qui saurait unir la danse de la joie de la vie tout en sachant méditer profondément comme le Bouddha.
« En Orient, la matière en général et le corps en particulier ont été condamnés comme illusoires, comme dépourvus de consistance réelle et n’ayant qu’une présence apparente.
La matière serait faite de la même substance que les rêves.
Parce qu’il a nié le monde, l’Orient est pauvre, malade, misérable.
La moitié de l’humanité a accepté le monde intérieur et rejeté le monde extérieur.
L’autre moitié a préféré l’univers physique et refusé la réalité intérieure.
Les deux attitudes sont incomplètes et jamais un homme privé de la moitié de son être ne pourra se sentir content.
Il faut être complet, intégré : riche physiquement (matériellement), riche scientifiquement, riche en méditation, riche en conscience intelligente.
Selon moi, seule la personne unifiée est saine et sainte.
Je veux que Zorba et le Bouddha fusionnent.
A lui seul, Zorba est creux.
Sa danse n’a pas de signification éternelle, c’est une jouissance momentanée.
Il s’en fatiguera.
A moins de vous abreuver aux sources inépuisables que le cosmos met à votre disposition, à moins de devenir existentiel, vous ne connaîtrez pas la plénitude.
La personne intégrale, voilà ma contribution à l’humanité.»
Source : Tarot Zen d’Osho.
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L’homme nouveau sait unir le ciel et la terre, l’essence et la substance, le corps et l’esprit.
Il sait qu’il est essence divine manifesté dans un corps de chair, et que tout est atomique et informationnel.
Il sait profiter du moment présent et rendre grâce pour ce qu’il vit.
Il sait que son ego humain n’est rien sans la puissance sacrée qui est sa vraie nature.
C’est seulement lorsque l’humanité aura unie l’esprit et la matière, en une danse sacrée, que la nouvelle terre pourra vibrer au son de la musique des sphères.
La danse méditative des Derviches Tourneurs est toujours spectaculaire :
Certes, nous n’avons pas à devenir des Derviches Tourneurs… mais simplement de danser la vie en la respectant et l’honorant le plus possible.
Joéliah