L’arachnophobie – la peur des araignées – est difficilement contrôlable. Vous le savez naturellement si vous en êtes touché, et vous pouvez le deviner si vous avez dans votre entourage un(e) arachnophobe.
Par « difficilement contrôlable » j’entends : difficilement combattue par la raison.
Les résultats d’une étude allemande menée par des chercheurs de l’institut Max Planck pour les sciences cognitives semblent indiquer que l’arachnophobie, ainsi que la phobie des serpents, seraient innées et non acquises.
Ces peurs ne seraient donc pas un fait culturel ou intellectuel, mais bel et bien déterminé génétiquement.
Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont confronté des bébés âgés de six mois à, successivement : des images de différents types de fleurs, d’araignées, de poissons et de serpents.
Les chercheurs ont étudié les réactions des yeux des bébés au moment où on leur présentait ces images.
Face aux représentations d’araignées et de serpents, leur pupille se dilatait significativement : un signe irréfutable de production de noradrénaline dans le cerveau, l’hormone du stress.
Or, rappellent les chercheurs, à six mois, un bébé qui ne peut pas se déplacer seul ni maîtriser le langage, ne peut pas avoir fait l’expérience de la dangerosité potentielle des araignées et des serpents… Surtout en Europe, où a été menée l’étude, et où ces animaux sont rarement venimeux !
Il s’agirait par conséquent d’une réponse évolutive remontant à plusieurs millions d’années, inscrivant dans les gènes de chaque être humain l’information « danger » face à l’irruption de ces animaux, et déclenchant une sécrétion de noradrénaline, avec pour conséquence spontanée la pulsion de fuite et/ou de combat [*].
Ainsi, nous aurions tous en nous le germe de ces phobies et ce serait, au contraire, l’environnement culturel, le tempérament de chacun, qui déterminerait son expression à l’âge adulte.
Source étude : [*] Itsy bitsy spider…: Infants react with increased arousal to spiders and snakes
Hoehl, S., Hellmer, K., Johansson, M., & Gredebäck, G. (in press). Itsy bitsy spider…: Infants react with increased arousal to spiders and snakes. Frontiers in Psychology.
Source lettre Club Santé Nature Innovation, Rodolphe Bacquet.
Image : https://fr.123rf.com/profile_teptong
Divertissement en regardant une araignée… et bonne nouvelle, l’arachnophobie se guérit en grande partie en se centrant et en libérant les peurs et les mémoires karmiques.
Et en apprenant à prendre du recul face à ces peurs viscérales et en développant la confiance en la vie et le choix de vivre en paix avec tout ce qui est.
Il est bon de savoir que le fait de devenir végétarien libère énormément de peurs et de stress. La viande enregistre les dernières émotions des animaux, qui se retrouvent ensuite dans le corps des personnes ou animaux qui les ont ingérées.
Pensez à bénir et remerciez avant de manger pour libérer cette énergie de stress et de souffrance.
Joéliah