Frères, parmi les dons de Dieu, vous aspirez aux dons supérieurs.
Et je vais encore vous montrer une voie qui les dépasse toutes.
J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, connaître tous les mystères et toutes les sciences, avoir toute la connaissance de Dieu et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour rend service.
L’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil.
il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt.
Il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune.
Il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve la joie dans ce qui est vrai.
Il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour ne passera jamais.
Les prophéties ? Elles disparaîtront.
Les langues ? Elles se tairont.
La science, elle disparaîtra.
Car partielle est notre science, partielle notre prophétie.
Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je résonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était enfant.
Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face.
A présent, je connais d’une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu.
Maintenant donc demeurent foi, espérance et amour, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’AMOUR.