Combien de fois essayons-nous d’améliorer les choses qui nous paraissent ‘pas assez bien’ aux yeux des autres pour nous sentir aimés, remarqués ou simplement acceptés, au lieu d’agir avec honnêteté et de faire au mieux de ce que nous pouvons ?
Vouloir paraitre meilleur que nous sommes est vain alors que s’améliorer constamment est un cadeau à se faire et à faire à l’humanité. Pour cela, il est impératif d’avoir une belle estime de soi et des autres assortie d’une confiance sans faille.
Voilà un beau conte sur le cadeau que peut donner le rayon blanc de la pureté :
Tang était un petit ouvrier dans un royaume d’Orient. Il travaillait le cuivre et fabriquait de magnifiques ustensiles qu’il vendait sur le marché.
Il était heureux de vivre et avait une bonne estime de lui-même.
Il n’attendait que de trouver la femme de sa vie.
Un jour, un envoyé du roi vint annoncer que celui-ci désirait marier sa fille au jeune homme du royaume qui aurait la meilleure estime de lui-même.
Au jour dit, Tang se rendit au château et il se trouva au milieu de plusieurs centaines de jeunes prétendants.
Le roi les regarda tous et demanda à son chambellan de remettre à chacun cinq graines de fleurs, puis il les pria de revenir au printemps avec un pot de fleurs issues des graines qu’ils avaient eues.
Tang planta les graines, en prit grand soin, mais rien de se produisit, ni pousse, ni fleurs.
A la date convenue, Tang prit son pot sans fleurs et partit au château. Des centaines d’autres prétendants portaient des pots remplis de fleurs magnifiques et se moquaient de Tang et de son pot de terre sans fleurs.
Alors le roi demanda que chacun passe devant lui pour présenter son pot.
Tang arriva, un peu intimidé devant le roi : « Aucune des graines n’a germé votre majesté », dit-il.
Le roi lui répondit : « Tang, reste ici auprès de moi ! »
Quand tous les prétendants eurent défilé, le roi les renvoya tous, sauf Tang.
Il annonça à tout le royaume que Tang et sa fille se marieraient avant l’été prochain.
Ce fut une fête extraordinaire !
Tang et la princesse devenaient toujours plus amoureux l’un de l’autre. Ils vivaient très heureux.
Un jour, Tang demanda au roi, son beau-père : « Majesté, comment se fait-il que vous m’ayez choisi pour gendre alors que mes graines n’avaient pas fleuri ? »
« Parce qu’elles ne pouvaient pas fleurir, je les avais fait bouillir durant toute une nuit ! Ainsi, tu étais le seul à avoir assez d’estime de toi-même et des autres pour être honnête ! C’était un tel homme que je voulais comme gendre ! »répondit le roi.
Source inconnue.