Histoire entendue lors d’un stage sur l’art de bien présenter les choses :
Deux moines attendent de se confesser, assis sur un banc, près du confessionnal.
Le premier demande à l’autre « Viens-tu pour quelque chose de grave? » » l’autre répond « non, pas trop, j’ai juste mangé pendant la prière de l’office ».
Le premier lui dit « moi aussi, j’ai fait la même chose ! ».
Le père supérieur arrive et demande au premier de se confesser.
Le second est attentif à ce que le Père va lui dire…
« Mon père j’ai pêché. Pendant l’office, hier, alors qu’on priait, j’ai mangé ».
Le père supérieur s’écrie furieux, « c’est un blasphème ! »
« Tu feras 10 jours de cellule, ça te passera l’envie de blasphémer ! ».
Alors, il invite l’autre à se confesser qui entre, à son tour dans le confessionnal, vraiment penaud.
Le père lui demande « Alors mon fils, qu’as-tu à dire ? »
Le moine malin dit alors : « Mon père j’ai pêché : pendant l’office, hier, alors qu’on mangeait, j’ai prié ».
Et le père supérieur lui répond « Ce n’est pas un pêché car il est bon de prier, à n’importe quel moment. Tu ne seras pas puni pour cela, tu es libre »».
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L’importance de la sagesse est grande… alors, lorsque vous aurez quelque chose à dire, analysez avant, ce qui est le plus important pour celui qui vous écoute.
Les faits sont identiques, les résultats complètement différents !
Belle réflexion.
Photo, église de l’ïle Maurice par Valérie Reine pour le Jardin.