L’ail, ami de notre santé, pour ne pas dire aie, aie, aie… un vrai cadeau de la nature à consommer avec juste mesure.
Blanc, gris, rose, vendus en tresses ou à l’unité, ces bulbes, contenant des gousses, sont utilisés depuis l’antiquité et ont fait leur preuve depuis longtemps sur la santé. Mais jusqu’à présent, seul le bon sens en faisait consommer.
Son goût unique aussi, apprécié en cuisine en fait un atout de charme indéniable… mais gare au gout laissé dans la bouche s’il y a un rendez-vous après le repas. Un truc : croquer une pomme et boire un bon thé menthe…
Certaines personnes le croque directement, d’autres l’écrase et mettent le jus sur du pain. J’ai connu aussi des personnes qui mettaient des gouttes légèrement incisées comme suppositoires anti-grippal avec succès et même contre les vers, mais je n’ai jamais essayé…
L’ail ou Garlic, contient entre-autres, de l’allicine et du ‘disulfure de diallyle’ un composé soufré qui stimule les enzymes qui neutralisent certains cancers mais aussi dilate les artères coronaires contribuant à prévenir l’angine de poitrine. Il fluidifie le sang et est antiseptique par ses acides phénols et aide à mieux respirer.
D’après une étude publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy, de l’université d’Oxford, les scientifiques ont déposé du disulfure de diallyle sur des bactéries Campylobacter qui causent les troubles intestinaux comme la diarrhée, les crampes et les douleurs abdominales. Ils ont fait la même chose avec deux autres antibiotiques l’érythromycine et le ciprofloxacine. Résultat? L’extrait d’ail a été 100 fois plus efficace à tuer les bactéries que les antibiotiques et plus rapide.
D’autres études sont en cours.
C’est vrai que son odeur n’est pas vraiment attirante ni sexy… est-ce pour ça qu’il fait fuir les vampires ?…
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